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#AlaSalle VS #AlaMaison

En bref… Pourquoi ça vaut carrément la peine de se bouger jusqu’à la salle.

 

  1. La séparation des espaces
    C’est une règle d’or pour les adeptes du feng shui comme pour les maniaques de l’organisation : à chaque endroit sa juste occupation. Je dors dans ma chambre, je mange dans ma salle à manger, je cocoone dans mon salon.
    Soit vous avez une salle de sport chez vous (et je vous envie presque un peu), soit vous allez devoir pousser des meubles, apprêter votre matos, faire attention à votre parquet ciré, ranger votre matos, éponger votre sol (et je vous plains un petit peu).
    En un mot comme un cent, c’est contraignant pour votre toute belle et nouvelle motivation et ça envahit votre espace de vie. Si ça peut marcher sur le court terme… Je suis pas sûre que ça tienne la distance dans le long terme…
    Deuxième obstacle : vous êtes chez vous (non, j’enfonce pas une porte ouverte) et donc susceptible de remarquer tout ce qui est en attente chez vous (ménage, piles de linge,…) qui pourrait vous faire hésiter à saisir vos haltères et attaquer votre séance, là, tout de suite, maintenant.
  2. Et maintenant, je fais quoi ?
    La tentation peut être grande d’imprimer un programme tout fait (et tout gratuit) sur le net, d’investir dans du petit équipement et de se lancer comme une grande. Sauf que, voilà, si les équipements ne semblent pas compliqués à utiliser en tant que tel, pour ce qui est du « bon mouvement », « du bon nombre de répétition », « du bon muscle au bon moment »,… C’est une toute autre paire de manche !
    De plus en plus de salles proposent des séances « starter » pour la bonne utilisation des machines et si vous tenez vraiment à vous bichonner… Pourquoi pas un personal trainer ?
    Certes, un personal trainer a son coût. On est d’accord. Cela dit, vous vous offrez plus qu’un simple programme sportif qui vous est adapté, c’est aussi quelqu’un qui va entretenir votre motivation au fil des séances, qui pourra vous corriger en direct live, qui a sacrifié ses plus belles soirées estudiantines à se former à la pratique sportive, qui pourra vous prodiguer des conseils alimentaires (oui, aussi), qui sera à l’écoute de vos demandes spécifiques ET qui épongera votre sueur, vos larmes (sûrement), votre sang (peut-être, mais j’avoue que je suis maladroite),…
  3. La diversité des activités
    Des machines, des tapis, des ballons, des kettlebels, des rouleaux, des poids, des cours collectifs,…
    L’ennui est l’ennemi numéro 1 de la motivation.
    En bref, si vous variez les plaisirs, vous êtes sûrs d’y revenir !
  4. L’aspect social
    Perso, je passe une grande partie de ma vie professionnelle en télétravail. Alors, je sais, point de vue organisation, gestion des enfants, du foyer,… C’est génial… Pendant quelques mois… 😀
    Mais au bout d’un moment, passer vos journées seule à la maison avec pour seule compagnie la chaussette qui parle que vous aurez vous-même confectionné sur votre main gauche, c’est long et pesant.
    Voyez des gens ! Faites vous des amis ! Prenez soin de votre mental (aussi) !
    Déposez vos soucis à l’entrée de la salle et allez vous entrainer.

  5. Les cours co’
    Et rien que ça, ça mériterait un chapitre entier <3
    Rien ne me motive plus qu’un cours co’ (Autant je peux, parfois, pas souvent mais parfois, sauter une séance de muscu, autant c’est difficile de dire non aux cours)

 

  • Parce qu’il y en a pour tous les goûts : GRIT pour te faire mal et souffler comme un bœuf, PUMP pour le renforcement musculaire, ATTACK pour faire monter ton cœur, BALANCE quand tu es tout rabougri, RPM parce que… Non mais j’ai pas besoin de raisons particulières pour le RPM, FREEDOM MIX quand tu as envie d’être surprise, CROSS FIT quand tu as envie de te massacrer ,…

 

  • Parce que tu as toujours un pote dans un cours où l’autre. Qui n’a jamais connu ce moment d’abattement dans le canapé jusqu’à l’instant où ta pote t’annonce qu’elle sera au PUMP du soir et que la seule perspective de la voir te donne l’énergie qui te porte jusque dans tes baskets ?

 

  • Parce que c’est juste trop cool ! Comment ça c’est pas un argument ?
    Esprit de groupe. Tapage de main. Petits sourires en coin. Petits mots gentils. Les « youhou » et les « yaaaaaah ». Et au final, un petit verre en terrasse le dimanche ? Tu transpires avec eux, tu rages avec eux, tu ris avec eux. Tu côtoies des gens très différents de toi (de tout âge, de tout sexe, de tout horizon social) mais qui ont le même objectif et le même état d’esprit. Non seulement, ça te rend humble mais en plus ça te rapproche de gens que tu n’aurais pas forcément côtoyer hors de la salle de sport.

 

  • A chaque coach sa facette. De la même manière que tu peux varier les plaisirs en variant les cours, un cours te semblera tout à fait différent selon le coach qui le donne. Plusieurs options s’offrent à toi :
    • Tu peux te la jouer « Full metal jacket » avec la bête du groupe qui trouvera jamais tes abdos assez serrés, tes fessiers assez contractés,… Qui te rajoutera 50 pompes dès que tu relâcheras ton bras de 2 cm ou parce que tu auras cru que « 50 burpees maintenant », c’était une blague. Celui qui ne sera satisfait que quand tu te seras écroulée sur ton tapis trempé de larmes et de sueurs en priant pour qu’on t’achève… MAIS QUELLE SATISFACTION de rentrer chez toi après ça.
    • Te la jouer « détendu » avec ce coach tellement cool que tu te rends même pas compte que tu fais des choses improbables en équilibre sur un ballon avec une balle de 8kg, que tu gaines depuis 3 minutes ou que tu squattes sur les lacs du Connemara. NON, le fun n’est pas mort à la salle de sport ! Ce n’est que deux jours plus tard, perdue dans tes courbatures, que tu te diras que tu bosses certainement plus que tu ne le penses…
    • Te la jouer #Fitfam. Quand ta coach est aussi ta pote. Que tu estimes autant la personnalité sportive que la maman et la warrior qui se cache derrière. Quand tu as le sentiment de te faire un cours « entre nous » même quand il y a salle comble. L’esprit PumPower, en somme ! Je ne sais pas comment elle arrive à faire passer ce sentiment mais je suis sûre que tout le monde se sent parfaitement à sa place et en confiance à son cours.
    • Te la jouer « cours de fou ». Tu sais pas si il passe ses soirées sur le net à trouver des nouveaux exercices à nous faire essayer tels des cobayes mais ce coach a 30.000 idées pour te faire du mal. Il utilise tout. Il mobilise tout. Mais il laisser RIEN passer. Simple et efficace. Tu sais que tu bosses, tu vois que tu bosses, tu sens que tu bosses.
    • Te la jouer « rien ne peut m’arrêter ». C’est une impression difficile à décrire, ce sentiment d’être allé au bout des choses, au bout de ce qu’on pouvait faire. Peu importe la difficulté des épreuves, la cadence de tes mouvements ou les charges que tu auras mises sur tes épaules, il sera là pour t’encourager. Te dire que tu peux le faire. T’amener du point A de son cours au point B. Entre saine compétition et dépassement de soi, c’est le coach qui va te bousculer gentiment. Pas forcément en t’épuisant sous les répétitions mais en changeant ton état d’esprit.

 

En résumé

Je crache pas dans la soupe. J’ai commencé le sport chez moi, en tête à tête avec ma Wii-fit ou ma Wii-active.
Je n’assumais pas de trainer mon gras jusqu’à la salle. J’étais morte de honte à l’idée de mal utiliser une machine. Je ne voulais pas m’humilier dans un cours co’ en ne suivant pas le rythme…
« Se mettre au sport » est un long processus. Plus complexe qu’on ne le pense. Il touche à l’image qu’on a de soi, à l’idée qu’on a de ses performances, être à la hauteur ou pas… Et c’est bien souvent une question que tout adhérant à la salle s’est posé avant de venir !
La motivation y joue un rôle déterminant.
Il y a eu un moment où j’ai eu besoin de nouveaux défis mais aussi de nouveaux soutiens. Qui mieux que d’autres sportifs pourraient vous épauler ? vous informer ? vous corriger ? vous comprendre dans votre démarche ?
Je sais qu’on devrait s’entrainer pour soi, ne pas chercher de valorisation extérieure, bla bla bla Mais sérieux… avoir quelqu’un de formé pour ça ou d’entendre tes compagnons de souffrance te dire « C’est bien, tu t’accroches. Tu gères », ça n’a vraiment pas de prix…
Dans cette optique, je pense que j’ai besoin d’un coach pour me dire que JE PEUX LE FAIRE et de partenaires pour me dire que JE PEUX CONTINUER
😉

 

 

(Précision d’usage. Ceci est mon opinion personnelle. Elle s’inscrit d’ailleurs dans un blog personnel. Il se pourrait que vous ayez une autre opinion – ce qui est merveilleux parce que réfléchir par soi-même EST une chose merveilleuse – et que vous voudriez la partager. AUCUN SOUCI, j’adore discuter. Par contre, si tu voulais me faire part d’un commentaire rageux ou évacuer un trop plein de stress en fin de journée voici la marche à suivre :

  1. Ouvrir un document Word et y déverser son fiel
  2. Imprimer le document
  3. Le plier en tous petits carrés ou le rouler très serré
  4. Le ranger à un endroit qui t’appartient et qui ne voit jamais le soleil

Des bisous ! )

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