Publié dans Do it for the gram, Quelques mots

Hyperactive

« Hyperactive » . C’est un mot qu’on me lâche environs trois fois par semaine, parfois de manière péjorative, souvent de manière blasée, quand je parle de mes activités quotidiennes et sportives. Et ça commence à bien faire !

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH ; en anglais : attention deficit hyperactivity disorder, ADHD) est un trouble du neurodéveloppement caractérisé par trois types de symptômes pouvant se manifester seuls ou combinés : des difficultés d’attention et son contrôle, des symptômes d’hyperactivité et d’hyperkinésie et des problèmes de gestion de l’impulsivité. Le trouble est reconnu lorsque ces symptômes se manifestent de manière persistante, sur six mois ou plus, et de manière suffisamment importante pour poser un obstacle développemental ou perturber l’insertion sociale ou encore le travail scolaire

Site de la Haute Autorité de santé (HAS), https://www.has-sante.fr/jcms/c_2012647/fr/trouble-deficit-de-l-attention-avec-ou-sans-hyperactivite-tdah-reperer-la-souffrance-accompagner-l-enfant-et-la-famille, consulté le 16 aout 2022.

L’hyperactivité est une maladie

Entendez par là – sans aucune connotation négative – un trouble, une altération de la santé (physique ou mentale). C’est une affection sérieuse qui concerne de plus en plus d’enfants et d’adultes qui en souffrent au quotidien. Taxer quelqu’un d’hyperactif à chaque fois que son activité physique dépasse la moyenne admise, c’est non seulement stupide mais également irrespectueux pout toutes les personnes qui en souffrent réellement. Vous ne pouvez pas vous contenter de coller une étiquette aux gens quand leur mode de vie vous dépasse.

Le rôle des réseaux sociaux

Pourquoi hyperactive ? J’imagine que ma pratique des réseaux y est pour beaucoup dans ce diagnostique erroné. Je tiens effectivement un compte instagram où je ne poste QUE des combos de pole dance ou des sessions de renforcements musculaires… Est-ce à dire que je ne fais que ça de mes journées ? Non. J’ai un travail (deux, en fait), des enfants (toujours deux), un mari (…) et une tonne d’autres hobbies que je montre beaucoup moins.

De la même manière sur Facebook, mais de manière plus épisodique, je vais poster un enchainement de pole dance dont je suis particulièrement fière ou les activités que je fais avec mes garçons. Je réserve ce média aux amis proches et à la famille, le contenu y est différent mais il reste rythmé de moments « spéciaux ». Je suis pas toujours en festival, en vacances ou en vadrouille. Ce sont des moments que je sélectionne pour l’occasion. Si je devais poster quelque chose à chaque fois que je mange une pomme ou que je boucle un bilan, j’aurais certainement le mur le plus inintéressant au monde.

Et c’est bien là le point crucial sur lequel j’aimerais appuyer : vous ne voyez que ce que je veux bien vous laisser voir.

Celle que je suis, celle que je vous montre, celle que vous voyez

Qui je suis. La question est vaste. La réponse est infinie. Changeante. Complexe. C’est quelque chose entre moi et moi-même.

Celle que je vous montre. Mon image. J’essaie qu’elle se rapproche le plus possible de celle que je suis. J’essaie mais je n’y arrive pas tout le temps. Ce n’est pas que je mente ou que je ne sois pas sincère, c’est juste que je sélectionne parfois ce que je peux transmettre de plus positif. Il est fort probable que beaucoup d’entre vous ne verront jamais qu’une version tronquée et édulcorée de moi-même. Ce n’est pas forcément un mal mais… Certains détails vous échapperont toujours un peu. Appelons ça… La part de mystère, la part d’ombre.

Celle que vous voyez. Ou que vous croyez comprendre. Même si vous pensez pouvoir lire entre les lignes et analyser les non-dits… Votre lecture se fera toujours sur des bases incomplètes, tronquées et choisies. De même, votre avis passera à travers les filtres de votre propre expérience, environnement et ressentis personnels. S’il y a déjà un abysse de différences entre ce que je montre et les conclusions que vous en tirez, imaginez le monde qui nous sépare du vrai moi.

Je choisis de vous montrer mes activités physiques parce qu’il me plait de partager quelque chose avec vous sur ce sujet bien précis. De temps en temps, effectivement, des détails de mon quotidien, relégués le plus souvent dans les angles morts, transpirent. Ce n’est pas pour autant que j’ai élargi la fenêtre, l’éclairage est juste différent. Cependant, il existe tout un monde qui ne vous est pas visible.

Les goûts de chacun

Je ne suis pas hyperactive MAIS j’aime bouger. J’aime le sport. J’aime le mouvement. J’aime les challenges et l’inactivité m’ennuie. Je n’éprouve aucun plaisir à zoner. Je considère ça comme du temps perdu. C’est quelque chose qui est, j’imagine, personnel à chacun. Si j’ai le choix, pour me faire plaisir, je vais donc me faire une session de fitness ou de pole plutôt que de regarder une série ou de chill.

Contrairement à ce que mon feed montre, je ne fais pas du sport tous les jours ou, en tous cas, pas à la même intensité (c’est le principe de la fenêtre dont je viens juste de parler). J’ai tâtonné, il est vrai. Je me suis un peu perdue, parfois, je l’avoue. Je suis même allée jusqu’à me blesser par épuisement dans le passé, certes. Cependant, cela n’a rien avoir avec de l’hyperactivité. Un trop plein d’enthousiasme, oui. Une addiction à la montée d’adrénaline, oui. Un besoin irrépressible de faire de l’activité de peur de reprendre du poids, peut-être. Dans ce cas, mes TCA m’ont fait plus de mal au coeur et au corps qu’une prétendue hyperactivité…

Les limites de chacun

Ce qui paraît beaucoup à certains, paraîtra normal à d’autres. Cela dépend de ton environnement, de ton cercle d’amis, de la manière dont on percevait le sport dans ta famille, de ta pratique, de ta résistance à l’effort, de tes objectifs … BREF de plein d’autres choses qu’un trouble du neurodéveloppement. Je ne conseillerai jamais à quelqu’un d’autre d’avoir le même entrainement que moi. De un, je ne suis pas coach sportif et de deux, je ne suis pas vous. Tous les corps sont différents, les besoins aussi.

Ce que je sais, c’est que mon entrainement me convient. J’ai un solide background de fitness et des bases appréciables en haltéro. Je sais ce que je fais et je travaille, tant que faire se peut, en qualité. J’obtiens les résultats que j’espérais. J’atteins mes objectifs fixés au préalable. Je n’ai pas un besoin impérieux de bouger pour le plaisir de bouger, je suis un programme. Je pratique sans me lasser et avec plaisir à chaque séance. Cerise sur le gâteau, quand je suis trop sollicitée, j’arrive à prendre du repos sans culpabiliser. J’ai atteint un équilibre tout à fait confortable ! Que mes limites soient différentes des vôtres est tout à fait normal, chaque être humain est différent. De même, on a pas tous le même plaisir à faire du sport. Dans mon cas, j’en tire une réelle satisfaction physique et un bien-être quasi immédiat. Alors, au final, pourquoi se priver?

Conclusions

Cet argumentaire est moins écrit pour vous convaincre que je ne suis pas hyperactive que pour vous montrer à quel point notre regard peut être biaisé par les réseaux ou nos propres croyances. Dans tous les cas, porter un jugement sur quelqu’un est toujours bien moins anodin qu’il y parait. Si tu n’es pas capable de dire un mot gentil alors … Peut-être faudrait-il envisager de te taire, tout simplement… 🙂

Publié dans Do it for the gram

#Superpower

J’ai (enfin) pris le temps de lire « ma vie en équilibre » de @takajuliette. Et… Wouaw… Quelle claque ! Je sais pas si toutes les lectrices ont eu le même sentiment que moi mais, à chaque page, j’ai eu l’impression de me dire « Mais oui !!!! C’est trop vrai ! », « C’est ça! »

En plus de cela, je me suis terriblement reconnue dans cette double quête du crucifix, d’abord, et de la souplesse ensuite (et là ? Tu trouves pas que ma main est plus basse ? Mon écart plus plat ? Mon dos plus bendy ?)

J’ai ri, j’ai été émue, je me suis questionnée aussi … Je pense en tous cas que ce n’est pas un ouvrage qui laisse indifférent et qui devrait tomber dans beaucoup plus de mains SURTOUT celles qui n’ont jamais tenu une barre de pole

Pour moi, on ne pratique pas cette discipline de manière anodine… C’est un ré-apprentissage de soi, de son corps, de son image, de ses capacités physiques,…

C’est poser ses lunettes dans son casier pour devenir Superman

(Photo sans filtre et sans trucage, juste un rayon de soleil bien placé dans ma fenêtre…)

Genkidama
Publié dans Do it for the gram

#GetFitOrDieTryin’

– « Rhaaaa… Tu es super en forme ! Quelle chance tu as. Je perdrais bien un peu de gras aussi… »

– « Bah, tu sais, c’est pas si compliqué. Une alimentation équilibrée, un peu de sport, une touche de patience,… Le tout, c’est de se lancer. »

– « Oui mais non, j’ai pas le temps. Pour moi, c’est compliqué. Tu as trop de chance. »

Quand tu fais 12h de sport par semaine, c’est plus de la chance, c’est de l’investissement personnel, cocotte

Je suis fatiguée d’entendre que j’ai de la chance. Je ne suis pas née avec un chromosome sportif supplémentaire. J’ai pas une passion dévorante pour le riz et le poulet. J’ai pas non plus été recueillie enfant par les contorsionnistes du cirque du soleil. Ça se travaille. Tout se travaille.

Et, à vrai dire… C’était même tout le contraire. J’ai pas toujours pu glisser mes fesses dans des jeans skinny (et de toute façon, je préfère les shorts). J’ai pas toujours pu m’offrir les corsets que j’aime tant. Je me contentais de baver devant, la main dans un paquet de chips, en me disant qu’elles avaient bien de la chance, ces nanas, d’être jolies, fines et bien dans leur peau (hé oui).
A force de baver, je me suis vue dans mon miroir de salive et ça m’a fait un choc. Alors un matin, comme ça, je me suis mis un coup de pied aux fesses et j’ai pris un abonnement à la salle de sport.

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Miroir, mon beau miroir …

A posteriori, malgré mes presque 82 kg au compteur, je ne pense pas que j’avais un réel problème de poids. Je m’explique. Le problème, c’était pas mon image, pas les bourrelets, pas la malbouffe,… C’était mon petit coeur. Un petit coeur triste et un sentiment vertigineux de vide. De rien. Un espèce d’angoisse permanente et incontrôlable. Une tristesse infinie. Un trou béant que rien ne semblait pouvoir combler et, pourtant, je me suis donnée un mal de chien pour le remplir. Pas par plaisir mais par « besoin », par compulsion.

J’étais intimement persuadée que quelques kilos de moins résoudraient tous mes problèmes. Que je serais plus affirmée. Plus à même d’affronter le vide, l’ennui, la frustration et tous ces sentiments auxquels je n’arrivais pas à faire face (et qui semblaient si faciles à assumer par le reste du monde). Et, effectivement, pendant un temps, ça a marché…

J’ai fait de l’exercices. J’ai réduit mes portions. J’ai noué de nouvelles amitiés. Les premiers résultats sont arrivés. Les inconnus se retournaient sur mon passage et les mieux-connus se répandaient en félicitations. C’était magique ! Et pourtant… J’ai vite eu l’impression que mes gentils supporters exagéraient leurs encouragements. Je voyais pas les « merveilleux progrès » qu’ils me décrivaient. J’étais fatiguée. J’avais mal partout. J’étais grognon.

La nourriture a recommencé à poser problème. J’ai toujours eu des soucis plus ou moins prononcés avec certaines textures d’aliments (mous, mouillés ou gluants), les mélanges, les plats en sauce, la pâtes avec des trous, … à un point tel que je ne pouvais plus manger des aliments qui se touchaient. Cela dit, comme ça ne ressemblait à aucun trouble alimentaire « connu », ça ne m’a jamais vraiment alerté. Peu de choses m’ont vraiment alertée avant de toucher le fond. Au sentiment de vide s’est substitué celui du « pas assez ». Le soulagement de départ s’est très (trop) vite atténué.

Donc, j’ai fait ENCORE PLUS d’exercice. J’ai réduit mes portions toujours plus, au point que je n’ai pratiquement plus rien mangé. Les repas sont devenus un calvaire. De savants calculs. De la chasse aux calories. Et ça marchait… ça marchait tellement bien… J’étais toute puissante ! Pourquoi arrêter en si bon chemin ?

Les pesées sont devenues quotidiennes. Trois fois, six fois, onze fois par jour. Je me suis trainée à la salle. Je me suis traînée à la maison. Je me suis endormie partout où je trouvais du calme. J’ai pleuré de douleur quand mes articulations ont commencé à craquer. J’ai pleuré de désespoir pour 100g de perdu « seulement ». J’ai arrêté de voir des amis pour « manger un bout » ou « boire un verre ». Je pense que je n’aurais tout simplement pas supporté qu’ils me voient manger.

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Encore maintenant, je préfère me voir plus « en chair » que morte de faim …

Après la naissance de mes petits, je suis donc passée de 82kg à 50Kg en un temps record. Et là… Ça a recommencé à jaser. Trop maigre, trop fatiguée, trop lasse, trop irritable. Jusqu’à ce jour où j’ai été trop fatiguée pour jouer avec mes bébés, où tout mon temps libre passait dans le sport et où mon mari était une ombre que je voyais le matin et le soir entre deux séances de torture.


Tout ça pour quoi ? Pour continuer à me trouver « obèse » et « grasse » sic même quand je voyais mes vêtements pendre sur ma peau. J’ai perdu des cheveux, des ongles et des amis. Il y avait des jours où je ne reconnaissais pas mes traits dans le miroir, où je ne reconnaissais plus mes traits de caractère. Toujours épuisée. Toujours irritée. Arrive le moment où il faut que cela s’arrête… Il a fallu que je touche le fond pour pouvoir taper des pieds et remonter.

Alors, j’ai levé le pied. J’ai recommencé à manger. Timidement, au début… « Normalement », maintenant.
J’ai écarté de ma route les gens trop bien pensants ou trop inquiets de ma « santé ». Ceux qui avaient toujours de bons conseils mais jamais de temps pour moi.

Faire la différence entre la faim et l’envie de manger. Aimer cuisiner à nouveau. Se faire de petits plaisirs… sans culpabiliser !


J’ai l’impression que maintenant, je m’écoute plus et mieux. Je mange pour moi. Comme je le veux et comme je le sens (et comme tout le monde devrait avoir le droit de manger). Le sport n’est plus une punition pour les calories ingérées, ni une carotte pour une vie meilleure… C’est un plaisir ! Une passion. Même si ça reste un équilibre encore instable par moment… J’ai le sentiment de mieux gérer mes angoisses et mes doutes.

MAIS
Gardez une chose à l’esprit…
Chaque remarque sur ce qu’on mange ou ne mange pas, cela peut être un coup de fourchette que vous plantez dans le dos de votre interlocuteur.
Parce que, quand manger est devenu un effort conscient, les petites phrases comme  » attention, tu vas grossir « ou « tu finis pas ton assiette, tu retombes dans tes vieux travers  » … c’est souvent synonyme de trois pas en arrière.
C’est une assiette vide.
C’est la nausée.
C’est la faim…
Il ne faut pas être dodue pour avoir des problèmes de nourriture.
Il ne faut pas être filiforme pour avoir des problèmes de nourriture.
TOUT LE MONDE peut être concerné.

Mange ce que tu veux, quand tu le veux…
Et si quelqu’un critique ton poids, mange-le aussi…

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#Sportswoman

Think about that

Chaque jour qui passe, je le consacre en partie à ma passion. Je pense pole dance, je mange pole dance, je rêve pole dance. Je m’échauffe, je m’entraîne, je m’étire. J’organise mes journées du mieux que je peux pour pratiquer autant que je le peux.

Je m’informe des dernières nouvelles de ma communauté. Je compose mon assiette en fonction de mes besoins. Je choisis mes vêtements avec soin. Je prends soin de ma peau et de mes petites blessures.

Je transpire sous l’effort. Je répète encore et encore les mêmes poses, les mêmes combos, jusqu’à être satisfaite. J’ai mal. Je serre les dents. Un écart pas assez plat ? Je me ré-étire. Un mouvement difficile à tenir? Je me programme un petit renfo musculaire. Même les pointes de pied, je les travaille. Inlassablement.

Alors… Pourquoi, sous prétexte que je ne porte pas de baskets, est ce que je ne pourrais pas, moi aussi, être considérée comme une sportive ?

La pole dance EST un sport à part entière.

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#Shooting

Pas toujours facile d’être à l’aise en shooting…

On est pas toujours seule, on est sous le feu des projecteurs, on appréhende les glissades (enfin… encore plus que d’habitude). Si j’avais quelques conseils à donner, les voici :

– Ne vous mettez pas de pression inutile. Au pire, vous risquez une photo moche.


– Les poses les plus simples sont souvent celles qui rendent le mieux (Martini baby ?)


– Soyez prévoyante ! Planifiez vos poses à l’avance et ajoutez y quelques plan B si vous vous sentez dépassée ou exceptionnellement en forme.


– Adoptez une tenue qui a déjà fait ses preuves, dans laquelle vous êtes à l’aise. Vous n’avez pas envie de vous rendre compte le jour J que ce top à ficelle vous fait ressembler à un petit rôti ou que votre bas nécessite une épilation plus minutieuse !

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#PaintItBlack

J’ai reçu une remarque curieuse après la publication d’une série de photos dans un champs de tournesols :  » Non mais tu vois que tu peux être belle sans forcément retirer tes vêtements »

(…)

Et je crois même que c’était un compliment à la base

Ça pose quand-même le postulat que je suis à poil H24 pour faire du chiffre ou du follow. Et, à vrai dire, ça me gêne un peu qu’on me prête des intentions sans me connaître … Mais ce qui me dérange peut-être ENCORE PLUS, c’est ce ton condescendant et l’idée que je me force à faire quelque chose de dégradant pour une masse d’anonymes.

Je ne suis pas une fille perdue. Je n’ai pas besoin d’être sauvée. Les nanas qui font de l’équitation postent des photos de leur dada, les fitgirls posent avec leur poids, les danseuses envoient leur choré, … Bah, moi, je danse sur ma barre. Et ça me semble pas incongru.

Quand je regarde des vidéos de pole, je suis plus intéressée par comment la nana va chercher son pied, comment elle sort de son trick ou à quel point elle est bendy… Ensuite par le polewear (parce que je suis une fashion addict). Et de la même manière que tu vas pas chez Zara pour t’acheter un tablier de mamy gris anthracite col roulé qui gratte, j’aime avoir des habits qui me flattent.

Il y a une grande vérité qui ressort de mon expérience « pole dance » sur Insta : les poleuses polent pour les poleuses. Contrairement à ce que  le néophyte semble croire, on ne pole pas pour « les gens ». On pole D’ABORD POUR NOUS et ensuite pour notre communauté. On est fières de ce que nos petits corps endurent et de ce dont ils sont capables. On partage nos astuces, on se lance nos challenges, on communique beaucoup via hashtags ou stories, on se chauffe, on s’encourage, on se comprend, on s’épaule et on parle le même langage… Le reste me semble au final, très accessoire…

J’étais contente de proposer autre chose et je continuerai certainement. Mon feed a toujours suivi mon propre flow, au gré de mes envies et lubies du moment. Il n’y a ni calculs, ni intentions particulières (sauf quand je veux harmoniser les couleurs de mes posts). C’est un cheminement. Pas un plan commercial. À bon entendeur.

A propos d’image, je pense que la réflexion qui revient le plus souvent, c’est à quel point cette discipline a changé notre vision du corps, que ce soit notre propre image ou celle des autres.

On étaient pas forcément toutes pleines de confiance et d’audace quand est montées pour la première fois sur cette barre (moi la première). Ça a été un cheminement, un apprentissage, une affirmation de soi que de s’épanouir dans cette pratique.

J’ai appris à aimer ce corps pour ce qu’il est. Un formidable véhicule, un extraordinaire moteur, un chef d’œuvre de mécanique… Je dirais même que je commence à l’apprivoiser et, plus je fais la paix avec lui, plus je prends plaisir à l’embellir et à le mettre en valeur.

Vous n’êtes pas responsable de ce que les autres pensent de vous. Laissez-leur leur jugement. La seule chose que vous maîtrisez, c’est le choix de vos couleurs, la pointe de vos pieds et le sourire que vous accrocherez (ou pas) pendant vos entraînements.

Article : https://www.instagram.com/p/CDb9-P0nWTJ/?igshid=1ltwrpbn8gdj

Publié dans Do it for the gram

#Naked

Je suis tombée par hasard sur un panneau, type motivational quote, sur Facebook: « La nudité n’est pas synonyme de sexualité. La nudité n’est pas un consentement. La nudité n’est pas vulgaire. La nudité pas impure ».

Alors qu’est ce qui choque/dérange tant les gens là-dedans ? La mise à nu psychologique du modèle plus que la mise à nu du corps ? Le retour à la simplicité des choses ? Sans ornement… sans couverture… sans masque ? Le renvoi à ses propres insécurités ou ses complexes ?

Un corps est un corps. Point. Basta. Le désigner comme quelque chose de vulgaire, sexy, outrageant, inconvenant… C’est un jugement extérieur. Propre au regard de l’autre. Pas au corps nu en soi.

Je vous invite donc à vous poser les bonnes questions. Soyez vous-même ! C’est la seule chose que vous pouvez maîtriser… Le regard que l’on posera sur vous, les mots que l’on emploiera en parlant de vous, …

Vous ne pourrez jamais les changer.

Publié dans Do it for the gram

#NotEasier

Ne vous laissez jamais décourager. Même par vous-même. Ne vous dites pas que ça devient « plus facile ». Rien ne devient plus facile. VOUS, par contre, vous devenez plus forts, plus souples, plus expérimentés, plus sages, …

N’écoutez personne vous dire que vous avez des prédispositions, des moyens ou du temps supplémentaire. Vous avez fait des choix, des sacrifices, parfois. Vous avez organisé votre temps libre. Vous avez travaillé dur. Vous avez développé vos capacités.  Vous vous êtes investis dans votre passion.

Soyez fiers, soyez heureux et, surtout, restez en accord avec vous-même. Vous n’avez ni besoin de juges, ni d’avocats. Vous vous connaissez.

Faites briller vos propres yeux plutôt que de vous chercher dans le reflet d’un autre œil.

Vous êtes capables de tellement plus que  vous ne le pensez ❤

Publié dans Do it for the gram

#AboutMe

Me, me, me, also me

Avec ou sans make-up, en robe, en short, en tenue de sport, avec ou sans lunettes, … Ça reste moi.

Je peux pimper l’emballage comme je veux, ça n’en changera pas le cadeau ( et quel cadeau !)

Il fut un temps où je ne pouvais pas poster (ou même sortir) sans maquillage. Comme si mes 3cm d’eyeliner me servaient de super-pouvoirs, c’était mon masque de superheroine, de batman, …

Je pense que ce temps est révolu. Ce n’est pas une protestation contre le sacro-saint patriarcat, ce n’est même pas une « simple » protestation du tout. Je me remets simplement à suivre mon propre flow, mes envies du moment. Est ce que ce confinement m’aurait ré-appris à vivre avec moi-même ?

Quand Clark Kent chausse ses lunettes, c’est superman qu’il protège. Et si, moi, je n’avais plus besoin de cacher ma vraie identité ?

Prenez soin de vous

Publié dans Do it for the gram

#BeYourOwnHero

J’ai eu la chance, récemment, de fêter mes 14.000 abonnés Instagram avec une nouvelle marque de grip et produits d’entretien pour pole dance qui possédait une équipe jeune et dynamique. Leur signature ? Des coloris très pop et une com’ axée sur le thème des super-héros. En effet, leur produit phare repose sur un principe super simple : leur grip réduit la transpiration sans pour autant forcer l’aspect collant. L’idée est de re-développer sa propre force de préhension plutôt que de compter sur l’adhérence d’un produit type « dry hand ».

À cette occasion, ils m’avaient posé une série de questions auxquelles j’avais répondu avec le plus grand des plaisirs :

Hero universe : Pole Sport (indeed!). Oui, la pole dance est un sport. Un sport bien plus complexe, éprouvant, créatif et riche que de tourner son fessard autour d’une barre en chrome.

Super-pouvoirs : créativité accrue dans les chorés, grande endurance et pointes de pied en béton. (Accessoirement, Twins Mum, maman de jumeaux, parce que, oui, c’est un super-pouvoir!)

Motivation: je suis une fervente militante bodypositive et je veux montrer à tous que tout le monde peut faire de la pole dance. Même si on peut parfois se retrouver pas assez mince, pas assez souple, trop vieille ou trop timide… TOUT LE MONDE peut trouver son bonheur dans la pole !

Recommandation du héros: Le diable est dans les détails, spécialement dans la pole. Pointez vos pieds, tendez les jambes et évitez les mouvements inutiles.

Devise: « Impossible n’est pas un fait, c’est une opinion. Impossible n’est pas une fatalité, c’est un défi. Impossible est provisoire. Impossible n’est rien » (Ali).

En bref, ce que je voulais vous dire…

Soyez votre propre héros, votre propre motif de fierté. On passe beaucoup trop de temps à regarder ce que font les autres (bien souvent tellement mieux que nous, plus fort, plus beau) et on oublie de fêter nos petites victoires. C’est notre parcours qui compte vraiment et il faut le suivre à notre rythme, en suivant notre propre flow. Soyez vous-même. Vous le faites si bien…

A visiter : https://www.gripbooster.com/