Tu n’étais pas le plus beau, pas le plus coloré, pas le plus grand non plus, … À vrai dire, tu n’étais même pas destiné à être un doudou. Pourtant, quand Mouny t’a ramené, au fond de cette caisse, ses yeux t’ont tout de suite trouvé.
Ses mains étaient trop petites pour vraiment te saisir mais il adorait entendre tes petites billes rouler dans ton bedon. Ce bruit l’a toujours apaisé. Il t’a traîné partout, du bout de la queue. De son tapis de jeux à sa chambre, du petit lit à barreaux au lit « de grand ».
Il a pris l’habitude de caresser ta crinière pour s’endormir, en frottant ton cou contre son nez. Quand il a commencé à parler, il t’a raconté tous ses petits secrets, ses grands exploits et même ses tristesses passagères. Il t’a emmené partout sauf à l’école – cet endroit mystérieux – en prenant soin de t’attacher dans la voiture et de vérifier si tu étais bien en sécurité dans nos valises.
Il t’a surveillé avec attention les rares fois où il a autorisé maman à lui faire prendre un bain ou à le raccommoder. Il a demandé de tes nouvelles les premières fois où il a découché. Il a même fêté ton anniversaire à quelques dates choisies…
Tu as un certain âge maintenant. Tu as perdu la majeure partie de ta crinière, tes oreilles ont été rapiécées et le ruban qui orne ta queue menace de tomber tant il a été passé entre ses petits doigts. Pourtant, il aime toujours écouter le bruit des billes dans ton petit bedon. S’il a appris à lire, c’est pour te lire des histoires, avant de s’endormir, son nez toujours posé contre ton cou… Chaque nuit, jour après jour, tu continues d’écouter battre son coeur. Toi, son plus vieil ami… Son Bourriquet. Son doudou…
« Hyperactive » . C’est un mot qu’on me lâche environs trois fois par semaine, parfois de manière péjorative, souvent de manière blasée, quand je parle de mes activités quotidiennes et sportives. Et ça commence à bien faire !
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH ; en anglais : attention deficit hyperactivity disorder, ADHD) est un trouble du neurodéveloppement caractérisé par trois types de symptômes pouvant se manifester seuls ou combinés : des difficultés d’attention et son contrôle, des symptômes d’hyperactivité et d’hyperkinésie et des problèmes de gestion de l’impulsivité. Le trouble est reconnu lorsque ces symptômes se manifestent de manière persistante, sur six mois ou plus, et de manière suffisamment importante pour poser un obstacle développemental ou perturber l’insertion sociale ou encore le travail scolaire
Site de la Haute Autorité de santé (HAS), https://www.has-sante.fr/jcms/c_2012647/fr/trouble-deficit-de-l-attention-avec-ou-sans-hyperactivite-tdah-reperer-la-souffrance-accompagner-l-enfant-et-la-famille, consulté le 16 aout 2022.
L’hyperactivité est une maladie
Entendez par là – sans aucune connotation négative – un trouble, une altération de la santé (physique ou mentale). C’est une affection sérieuse qui concerne de plus en plus d’enfants et d’adultes qui en souffrent au quotidien. Taxer quelqu’un d’hyperactif à chaque fois que son activité physique dépasse la moyenne admise, c’est non seulement stupide mais également irrespectueux pout toutes les personnes qui en souffrent réellement. Vous ne pouvez pas vous contenter de coller une étiquette aux gens quand leur mode de vie vous dépasse.
Le rôle des réseaux sociaux
Pourquoi hyperactive ? J’imagine que ma pratique des réseaux y est pour beaucoup dans ce diagnostique erroné. Je tiens effectivement un compte instagram où je ne poste QUE des combos de pole dance ou des sessions de renforcements musculaires… Est-ce à dire que je ne fais que ça de mes journées ? Non. J’ai un travail (deux, en fait), des enfants (toujours deux), un mari (…) et une tonne d’autres hobbies que je montre beaucoup moins.
De la même manière sur Facebook, mais de manière plus épisodique, je vais poster un enchainement de pole dance dont je suis particulièrement fière ou les activités que je fais avec mes garçons. Je réserve ce média aux amis proches et à la famille, le contenu y est différent mais il reste rythmé de moments « spéciaux ». Je suis pas toujours en festival, en vacances ou en vadrouille. Ce sont des moments que je sélectionne pour l’occasion. Si je devais poster quelque chose à chaque fois que je mange une pomme ou que je boucle un bilan, j’aurais certainement le mur le plus inintéressant au monde.
Et c’est bien là le point crucial sur lequel j’aimerais appuyer : vous ne voyez que ce que je veux bien vous laisser voir.
Celle que je suis, celle que je vous montre, celle que vous voyez
Qui je suis. La question est vaste. La réponse est infinie. Changeante. Complexe. C’est quelque chose entre moi et moi-même.
Celle que je vous montre. Mon image. J’essaie qu’elle se rapproche le plus possible de celle que je suis. J’essaie mais je n’y arrive pas tout le temps. Ce n’est pas que je mente ou que je ne sois pas sincère, c’est juste que je sélectionne parfois ce que je peux transmettre de plus positif. Il est fort probable que beaucoup d’entre vous ne verront jamais qu’une version tronquée et édulcorée de moi-même. Ce n’est pas forcément un mal mais… Certains détails vous échapperont toujours un peu. Appelons ça… La part de mystère, la part d’ombre.
Celle que vous voyez. Ou que vous croyez comprendre. Même si vous pensez pouvoir lire entre les lignes et analyser les non-dits… Votre lecture se fera toujours sur des bases incomplètes, tronquées et choisies. De même, votre avis passera à travers les filtres de votre propre expérience, environnement et ressentis personnels. S’il y a déjà un abysse de différences entre ce que je montre et les conclusions que vous en tirez, imaginez le monde qui nous sépare du vrai moi.
Je choisis de vous montrer mes activités physiques parce qu’il me plait de partager quelque chose avec vous sur ce sujet bien précis. De temps en temps, effectivement, des détails de mon quotidien, relégués le plus souvent dans les angles morts, transpirent. Ce n’est pas pour autant que j’ai élargi la fenêtre, l’éclairage est juste différent. Cependant, il existe tout un monde qui ne vous est pas visible.
Les goûts de chacun
Je ne suis pas hyperactive MAIS j’aime bouger. J’aime le sport. J’aime le mouvement. J’aime les challenges et l’inactivité m’ennuie. Je n’éprouve aucun plaisir à zoner. Je considère ça comme du temps perdu. C’est quelque chose qui est, j’imagine, personnel à chacun. Si j’ai le choix, pour me faire plaisir, je vais donc me faire une session de fitness ou de pole plutôt que de regarder une série ou de chill.
Contrairement à ce que mon feed montre, je ne fais pas du sport tous les jours ou, en tous cas, pas à la même intensité (c’est le principe de la fenêtre dont je viens juste de parler). J’ai tâtonné, il est vrai. Je me suis un peu perdue, parfois, je l’avoue. Je suis même allée jusqu’à me blesser par épuisement dans le passé, certes. Cependant, cela n’a rien avoir avec de l’hyperactivité. Un trop plein d’enthousiasme, oui. Une addiction à la montée d’adrénaline, oui. Un besoin irrépressible de faire de l’activité de peur de reprendre du poids, peut-être. Dans ce cas, mes TCA m’ont fait plus de mal au coeur et au corps qu’une prétendue hyperactivité…
Les limites de chacun
Ce qui paraît beaucoup à certains, paraîtra normal à d’autres. Cela dépend de ton environnement, de ton cercle d’amis, de la manière dont on percevait le sport dans ta famille, de ta pratique, de ta résistance à l’effort, de tes objectifs … BREF de plein d’autres choses qu’un trouble du neurodéveloppement. Je ne conseillerai jamais à quelqu’un d’autre d’avoir le même entrainement que moi. De un, je ne suis pas coach sportif et de deux, je ne suis pas vous. Tous les corps sont différents, les besoins aussi.
Ce que je sais, c’est que mon entrainement me convient. J’ai un solide background de fitness et des bases appréciables en haltéro. Je sais ce que je fais et je travaille, tant que faire se peut, en qualité. J’obtiens les résultats que j’espérais. J’atteins mes objectifs fixés au préalable. Je n’ai pas un besoin impérieux de bouger pour le plaisir de bouger, je suis un programme. Je pratique sans me lasser et avec plaisir à chaque séance. Cerise sur le gâteau, quand je suis trop sollicitée, j’arrive à prendre du repos sans culpabiliser. J’ai atteint un équilibre tout à fait confortable ! Que mes limites soient différentes des vôtres est tout à fait normal, chaque être humain est différent. De même, on a pas tous le même plaisir à faire du sport. Dans mon cas, j’en tire une réelle satisfaction physique et un bien-être quasi immédiat. Alors, au final, pourquoi se priver?
Conclusions
Cet argumentaire est moins écrit pour vous convaincre que je ne suis pas hyperactive que pour vous montrer à quel point notre regard peut être biaisé par les réseaux ou nos propres croyances. Dans tous les cas, porter un jugement sur quelqu’un est toujours bien moins anodin qu’il y parait. Si tu n’es pas capable de dire un mot gentil alors … Peut-être faudrait-il envisager de te taire, tout simplement… 🙂
La méthode des 3 petits bonheurs (ou 3 good things, pour les anglophones) est un exercice quotidien de méditation qui s’inscrit dans la pratique de la psychologie positive. Le principe est simple : chaque jour, remémorez-vous trois événements positifs de votre journée et consignez-les sur papier. Le but avoué étant de trouver du positif dans chaque journée qui passe, aussi triste, morne et déprimante puisse-t-elle sembler au début.
Comment ?
Prenez n’importe quel support… Un cahier à décorer, des post-its, des feuilles volantes, un coin de nappe, un fichier word (pour les pragmatiques) et écrivez ! Cela ne doit pas nécessairement être des évènements incroyables et spectaculaires sauf si vous avez la chance d’avoir une vie trépidante auquel cas je suis pas sûre que vous ayez vraiment besoin de cette méthode… Mais plutôt des petits plaisirs quotidiens qui illuminent votre journée.
La mise en place en 3 étapes
Donnez un titre à votre petit bonheur : Et mettez-y de la couleur ! Des enluminures, une police spéciale, un petit dessin, … Laissez votre créativité s’exprimer ! Décrivez ce qu’il s’est passé : Ajoutez-y les petits détails qui vous ont fait sourire et qui ont laissé une empreinte positive sur vous. Prenez le temps de souligner comment cela vous a impacté : Si un battement d’aile de papillon peut provoquer des ouragans de l’autre côté du globe, peut-être qu’un petit mot gentil peut, à lui seul, changer votre journée ?
Je ne me souviens plus du nombre exact de fois où j’ai stoppé, recommencé, remodelé, effacé, abandonné et repris ce blog. Le problème, ce n’est pas l’écriture. J’adore écrire. Le problème, c’est le thème, c’est le rose, c’est le choix des sujets, c’est le temps … J’ai l’impression que je n’arrive pas à me fixer sur un sentiment. Je regarde les différentes versions de ce blog avec des yeux ronds à chaque fois. Ai-je vraiment écrit ça ? Pourquoi avoir publié cette photo? Ai-je vraiment choisir ce vert ?
J’ai eu l’impression (ou l’espoir) que la trentaine me fixerait enfin. Que je me retrouverais finalement, au bout de ces 30 années et plus, avec une personnalité bien définie et des contours bien tracés. Il n’en est rien. La vie est ainsi faite, on évolue pas comme des pokémons. On se construit, on se trompe, on dévie, on choisit un thème rose avec des chats… Bref, on change.
I knew who I was this morning, but I’ve changed a few times since then …
Lewis Carroll, Alice’s Adventures in Wonderland / Through the Looking-Glass
Le temps d’écrire
Ce n’est pas l’inspiration qui me manque, pas l’envie. Je suis très volubile sur Instagram pour ce qui est de conseiller ou de motiver ma communauté, au point même de manquer de caractères pour finir d’exposer le fond de ma pensée. Mais, sortie de ma mosaïque, ce temps d’écriture que je réservais à mon audience devient du temps pour moi. Ai-je vraiment besoin d’écrire quand je peux lancer une machine à laver ? Profiter d’une heure de sport supplémentaire ? Ou recoudre un ourlet de pantalon ? Ce n’est pas que je ne m’accorde pas du temps pour moi mais disons plutôt qu’il repassera systématiquement sous la pile de linge ou les choses réellement importantes… Comme réorganiser ma penderie pour la cinquième fois de l’année.
Est ce que reprendre ce blog s’inscrit comme une volonté de refaire de moi-même une priorité ? Peut-être. Est ce que cet engagement va tenir sur le long terme ou être remplacé par un énième hobby ou tâche ménagère ? Rien n’est moins sûr.
Traduction française : Sois une femme, qu’ils disent. Ta jupe est trop courte. Ta blouse est trop courte. Ton pantalon est trop serré. Ne montre pas tant de peau. Ne montre pas tes cuisses. Ne montre pas tes seins. Ne montre pas ton diaphragme. Ne montre pas ton décolleté. Ne montre pas tes sous-vêtements. Ne montre pas tes épaules. Couvre-toi. Laisse quelque chose à l’imagination. Habille-toi modestement. Ne sois pas une tentatrice. Les hommes ne peuvent pas se contrôler. Les hommes ont des besoins. Tu as l’air mal fagotée. Détens-toi. Montre un peu de peau. Sois sexy. Sois hot. Ne sois pas si provocante. Tu le cherches bien. Porte su noir. Porte des talons. Tue s trop habillée. Tue s trop déshabillée. Ne porte pas ce training, tu as l’air négligée.
Sois une femme, qu’ils disent. Ne sois pas trop grosse. Ne sois pas trop maigre. Ne sois pas trop grande. Ne sois pas trop petite. Mange. Maigris. Arrête de manger autant. Ne mange pas trop vite. Commande une salade. Ne mange pas de glucides. Evite le dessert. Tu as besoin de perdre du poids. Rentre dans cette robe. Fais régime. Fais attention à ce que tu manges. Mange du céleri. Chewing-gum. Bois beaucoup d’eau. Tu dois rentrer dans ce jeans. Seigneur, tu as l’air d’un squelette. Pourquoi tu ne manges pas? Tu as l’air émaciée. Tu as l’air malade. Mange un burger. Les hommes aiment les femmes qui n’ont pas la peau sur les os. Sois petite. Sois light. Sois feminine. Sois une taille zéro. Sois un double zero. Ne sois rien. Sois moins que rien.
Sois une femme, qu’ils disent. Fais disparaître tes poils. Rase tes jambes. Rase tes aisselles. Rase ton bikini. Epile-toi le visage. Epile-toi les bras. Epile-toi les sourcils. Fais disparaître ta moustache. Eclaircis ceci. Eclaircis cela. Illumine ta peau. Hâle ta peau. Fais disparaître tes cicatrices. Couvre tes vergetures. Durcis tes abdos. Gonfle tes lèvres. Botoxe tes rides. Lifte ton visage. Rentre le ventre. Affine tes cuisses. Galbe tes mollets. Rehausse tes seins. Sois naturelle. Sois toi-même. Sois authentique. Sois sûre de toi. Tu essaies trop. Tu sembles exagérée. Les hommes n’aiment pas les filles qui en font trop.
Sois une femme, qu’ils disent. Maquille-toi. Applique une base sur ton visage. Masque tes imperfections. Trace les contours de ton nez. Mets en valeur tes pomettes. Souligne tes paupières. Remplis tes sourcils. Allonge tes cils. Colore tes lèvres. Poudre, blush, bronze, illuminateur. Tes cheveux sont trop courts. Tes cheveux sont trop longs. Tes pointes sont fourchues. Illumine tes cheveux. On voit tes raciness. Teins tes cheveux. Pas en bleu, ça ne fait pas naturel. Tu grisonnes. Tu as l’air tellement vieille. Aie l’air jeune. Paraîs sans âge. Ne vieillis pas. Les femmes ne vieillissent pas. La vieillesse est laide. Les hommes n’aiment pas la laideur.
Sois une femme, qu’ils disent. Sauve-toi. Sois pure. Sois virginale. Ne parle pas de sexe. Ne flirte pas. Ne sois pas une trainée. Ne sois pas une salope. Ne couche pas à gauche à droite. Ne perds pas ta dignité. Ne couche pas avec trop d’hommes. Ne te dévoile pas. Les hommes n’aiment pas les putes. Ne sois pas prude. Ne sois pas si coincée. Amuse-toi un peu. Souris davantage. Fais plaisir aux hommes. Sois expérimentée. Sois sexuelle. Sois innocente. Sois sale. Sois virginale. Sois sexy. Sois la fille cool. Ne sois pas comme les autres filles.
Sois une femme, qu’ils disent. Ne parle pas trop fort. Ne parle pas trop. Ne prends pas trop d’espace. Ne t’assieds pas comme ça. Ne te tiens pas comme ça. Ne sois pas intimidante. Pourquoi es-tu si intimidante? Ne sois pas une salope. Ne sois pas si autoritaire. Ne sois pas assertive. Ne suréagis pas. Ne sois pas si émotionnelle. Ne pleure pas. Ne crie pas. Ne jure pas. Sois passive. Sois obéissante. Supporte la douleur. Sois plaisante. Ne te plains pas. Laisse-le faire en douceur. Booste son égo. Fais-le craquer pour toi. Les hommes veulent ce qu’ils ne peuvent avoir. Ne te dévoile pas. Fais que ça marche pour lui. Les hommes aiment la chasse. Plie ses vêtements. Prépare-lui à manger. Rends-le heureux. C’est le boulot de la femme. Tu feras une bonne épouse, un jour. Prends son nom de famille. Tu veux ajouter le tien? Sale féministe. Donne-lui des enfants. Tu ne veux pas d’enfants? Tu en voudras, un jour. Tu changeras d’avis.
Sois une femme, qu’ils disent. Ne te fais pas violer. Protège-toi. Ne bois pas trop. Ne marche pas seule. Ne sors pas trop tard. Ne t’habille pas comme ça. N’en montre pas trop. Ne te saoûle pas. Ne laisse pas ton verre sans surveillance. Sors accompagnée. Marche où c’est bien éclairé. Reste dans des environnements sécurisés. Dis à quelqu’un où tu vas. Emmène un spray au poivre. Achète un sifflet anti-viol. Tiens tes clés comme une arme. Prends des cours de self-défense. Vérifie ton coffre. Ferme tes portes. Ne sors pas seule. Ne regarde pas les autres dans les yeux. Ne bats pas des cils. N’aies pas l’air facile. N’attire pas l’attention. Ne travaille pas tard. Ne raconte pas des blagues salaces. Ne souris pas à des étrangers. Ne sors pas une fois qu’il fait nuit. Ne fais confiance à personne. Ne dis pas oui. Ne dis pas non.
Sois « juste » une femme, qu’ils disent.
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English transcription : Be a lady they said. Your skirt is too short. Your shirt is too low. Your pants are too tight. Don’t show so much skin. Don’t show your thighs. Don’t show your breasts. Don’t show your midriff. Don’t show your cleavage. Don’t show your underwear. Don’t show your shoulders. Cover up. Leave something to the imagination. Dress modestly. Don’t be a temptress. Men can’t control themselves. Men have needs. You look frumpy. Loosen up. Show some skin. Look sexy. Look hot. Don’t be so provocative. You’re asking for it. Wear black. Wear heels. You’re too dressed up. You’re too dressed down. Don’t wear those sweatpants; you look like you’ve let yourself go.
Be a lady they said. Don’t be too fat. Don’t be too thin. Don’t be too large. Don’t be too small. Eat up. Slim down. Stop eating so much. Don’t eat too fast. Order a salad. Don’t eat carbs. Skip dessert. You need to lose weight. Fit into that dress. Go on a diet. Watch what you eat. Eat celery. Chew gum. Drink lots of water. You have to fit into those jeans. God, you look like a skeleton. Why don’t you just eat? You look emaciated. You look sick. Eat a burger. Men like women with some meat on their bones. Be small. Be light. Be little. Be petite. Be feminine. Be a size zero. Be a double zero. Be nothing. Be less than nothing.
Be a lady they said. Remove your body hair. Shave your legs. Shave your armpits. Shave your bikini line. Wax your face. Wax your arms. Wax your eyebrows. Get rid of your mustache. Bleach this. Bleach that. Lighten your skin. Tan your skin. Eradicate your scars. Cover your stretch marks. Tighten your abs. Plump your lips. Botox your wrinkles. Lift your face. Tuck your tummy. Thin your thighs. Tone your calves. Perk up your boobs. Look natural. Be yourself. Be genuine. Be confident. You’re trying too hard. You look overdone. Men don’t like girls who try too hard.
Be a lady they said. Wear makeup. Prime your face. Conceal your blemishes. Contour your nose. Highlight your cheekbones. Line your lids. Fill in your brows. Lengthen your lashes. Colour your lips. Powder, blush, bronze, highlight. Your hair is too short. Your hair is too long. Your ends are split. Highlight your hair. Your roots are showing. Dye your hair. Not blue, that looks unnatural. You’re going grey. You look so old. Look young. Look youthful. Look ageless. Don’t get old. Women don’t get old. Old is ugly. Men don’t like ugly.
Be a lady they said. Save yourself. Be pure. Be virginal. Don’t talk about sex. Don’t flirt. Don’t be a skank. Don’t be a whore. Don’t sleep around. Don’t lose your dignity. Don’t have sex with too many men. Don’t give yourself away. Men don’t like sluts. Don’t be a prude. Don’t be so uptight. Have a little fun. Smile more. Pleasure men. Be experienced. Be sexual. Be innocent. Be dirty. Be virginal. Be sexy. Be the cool girl. Don’t be like the other girls.
« Abs are made in the kitchen » … Une petite réflexion que j’aimerais partager avec vous en lien avec le défi abdos du moment… … Les abdos se travaillent en salle, oui, … Mais ils se travaillent également et avant tout DANS LA CUISINE. Je m’explique. On a tous des abdos. C’est vital, physiologique et fonctionnel. Par contre, ils sont plus ou moins VISIBLES selon les cas… Et qu’est ce qui les rend plus visibles ou non ➡️ c’est votre alimentation ! … Tout le monde (ou du moins, tout le monde sur Instagram 😂🤣) poste des shapes du matin ! Après le jeun forcé de la nuit, vos abdos sont naturellement plus visibles. C’est une simple question de biologique, de physique. Vous remplissez une poche qui naturellement se gonfle CQFD. … Ne vous découragez donc pas si vous trouvez que les « résultats » tardent à venir malgré les 1001 abdos que vous faites consciencieusement… Soignez votre alimentation, votre digestion et observez le changement ! Ne mangez pas moins mais mangez mieux, … Plus digeste. Moins gras et moins sucré. … Enfin, et surtout, les abdos sont surtout importants pour votre posture et la bonne exécution de vos excercices… Le fait qu’ils se voient ou non est une notion tout purement ESTHÉTIQUE ! On peut avoir des abdos forts sans qu’ils soient très saillants. Il y a plein de raisons pour lesquelles ils pourraient restés cachés ! Une grossesse, votre période mensuelle, un repas trop copieux, … Cela ne veut pas dire que vous n’avez pas d’abdos ! … Bref, tout cela pour cous rappeler que votre objectif ne doit pas nécessairement être une tablette de chocolat ! Cela reste à la libre appréciation de chacun, selon ses propres buts et critères esthétiques 😊 Vous avez assurément des abdos , qu’ils soient pas, peu ou très visibles 😘❤
Aujourd’hui, je témoigne pour Madmoizelle !
Et je suis toute pleine de fierté !
Cette semaine, Corps à coeur Coeur à corpsdonne la parole à Encollowen, devenue fitgirl sur Instagram et qui parle de sa perte de poids sur les réseaux sociaux.
Si ses followers lui ont donné des ailes, ils ont bien failli les lui couper…
J’ai longuement hésité à écrire ce témoignage parce que j’ai mis longtemps à lui trouver une légitimité.
Là, maintenant, tout de suite, j’ai encore une forte appréhension à savoir comment il va être perçu et pourtant…
Pourtant, je me sens comme libérée d’un poids.
Je ne communiquais pas souvent sur cet aspect-là de ma vie (en particulier sur mon rapport parfois conflictuel avec les réseaux sociaux), du coup, ça m’a fait du bien de verbaliser ce cheminement.
Je pense que ça a indirectement changé la nature de mes publications Instagram.
Des photos un peu moins lisses, des propos un peu plus recherchés et beaucoup plus d’échanges avec des personnes qui se sont, elles aussi, retrouvées en conflit avec leur image.
C’est une évolution qui suit son cours.
Je ne sais pas encore vers quoi ça me mènera… mais c’est sensiblement différent de « l’avant ».
Illustration par @Léa Castor – Graphiste et illustratrice chez madmoiZelle
Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l’abîme,
Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime,
Et l’on peut pour cela te comparer au vin.
Tu contiens dans ton oeil le couchant et l’aurore ;
Tu répands des parfums comme un soir orageux ;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l’enfant courageux.
Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.
Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ;
De tes bijoux l’Horreur n’est pas le moins charmant,
Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.
L’éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
L’amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l’air d’un moribond caressant son tombeau.
Que tu viennes du ciel ou de l’enfer, qu’importe,
Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !
Si ton oeil, ton souris, ton pied, m’ouvrent la porte
D’un Infini que j’aime et n’ai jamais connu ?
De Satan ou de Dieu, qu’importe ? Ange ou Sirène,
Qu’importe, si tu rends, – fée aux yeux de velours,
Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! –
L’univers moins hideux et les instants moins lourds ?
(Baudelaire)
Les 10 raisons qui prouvent que vous êtes accro aux cours co’
1🏅 Vous n’avez pas de semaines conventionnelles (lundi, mardi, mercredi,…) mais vous avez « un jour du grit », « un jour de hoop », « une soirée pole dance »,…
2🏅Vous prenez plus souvent votre douche à l’extérieur que chez vous.
Le calcul du « bon jour » pour se laver les cheveux sans devoir le faire trop souvent devient une préoccupation de stratège militaire.
3🏅Vous avez « votre place ».
Il n’y a peut-être pas votre nom dessus mais c’est la vôtre. Votre espace. Votre sanctuaire.
Vous seriez prêt à mordre ou à fesser pour la conserver.
4🏅Vous ne connaissez pas tout le monde mais tout le monde vous connaît.
Vous avez même votre petit surnom.
5 🏅Vous appelez le coach par son prénom et reconnaissez sa voiture dans le parking.
6🏅Vous vous souvenez mieux de leur charge aux squats que du prénom des nouveaux.
7🏅Vous avez vos petites habitudes et vous êtes prêt à râler si on vous chamboule votre tas de poids/vos horaires/vos coachs (« comment ça, c’est pas machin qui donne cours, ce matin ? C’est quoi ça ? L’heure des imposteurs? »)
8🏅Vous connaissez vos copines de training mieux que leur propre mère : du grain de beauté sur le haut de la cuisse à la charge qu’elle peut épauler-jeter, de la couleur de ses sous-vêtements à sa marque de déo…
9🏅Selon le sport que vous pratiquez, vous êtes parfois taxé de dingue, de strip teaseuse, de grand enfant ou de « participant consentant à un pédalage en réunion »…
En tous cas, vous êtes souvent incompris.
10🏅Vous ne connaissez plus l’effet que ça fait de vivre sans courbatures mais …
Vous n’aviez jamais été plus heureux, épanouis et souriants pour autant ❤
Je suis tombée sur un vieux vieux viiiiiiiiiiiiiieux statut Facebook façon »chain mail » de qui consistait à « lister 10 livres qui vous avait marqué, d’une façon ou d’une autre, dans votre vie. Ça ne devait pas forcément être de « bons livres » ou de grandes œuvres, juste des livres qui nous avaient touché ».
A l’époque, j’avais listé :
Les 4 filles du Dr March de Louisa May Alcott
Croc Blanc de Jack London
La nuit des temps de Barjavel
American Psycho de Bret Easton Ellis
Un été pour mourir de Lois Lowry
Le seigneur des anneaux/silmarillon/contes et légendes inachevées/etc.BREF l’œuvre de Tolkien
La saga Harry Potter
La saga Twilight
Le portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde
L’évangile selon Pilate d’Eric-Emmanuel Schmitt
Alors, pour les deux premiers, c’est assez facile, ce sont les deux tous premiers vrais livres » de grands » que j’ai lu.
Cela dit, avec le temps, je pense que j’ai gardé de meilleurs souvenirs des 4 filles du Dr March.
Un peu plus chaleureux sûrement… et puis j’avais beaucoup aimé les adaptations en film et dessin animé !
La nuit des temps est probablement un de mes livres préférés et que j’ai le plus conseillé à autrui. Une belle histoire d’amour bien tragique sur fond de SF… Sortez les mouchoirs !
American Psycho est l’un des rares films que j’ai vu AVANT de lire le livre.
J’ai donc le même amour inconditionnel pour ces deux œuvres.
Décalé, original voire franchement trash… Ce n’est pas un roman d’épouvante mais certaines scènes m’ont marquée au fer rouge !
Un été pour mourir a été mon premier livre imposé à l’école.
Une HORRIBLE histoire de cancer d’enfant que j’ai lue bien trop jeune et qui me laisse un arrière-gout bien amer en bouche.
J’ai toujours une pensée émue pour les sagas de Tolkien et pour Harry Potter pour avoir forcé les portes de mon imaginaire… Et j’aime toujours autant les relire !
BON OK… Twilight… J’avais 18 ans et j’étais une incorrigible NEUNEU.
Pour la petite histoire, j’étais Team Edward.
Avec le recul… Je crois que seul le premier tome trouve un semblant de grâce à mes yeux.
Le portrait de Dorian Gray m’a toujours fasciné.
Comme quoi… Les questions d’image, d’être et de paraître ont toujours titillé ma curiosité et mon intérêt.
Par ailleurs, je regarde toujours les nouvelles séries TV et films qui sortent sur ce sujet.
Je vous conseille d’ailleurs la délicieuse série « Penny dreadfull ».
L’évangile selon Pilate devait être mon livre de chevet du moment (:p). Pour avoir étoffé, par après, ma connaissance de l’auteur, je dirais que je lui préfère la part de l’autre. Une sorte d’excursion dystopique dans un monde où Hitler aurait été reçu aux beaux-arts…
Si je devais en refaire une, à l’heure actuelle, je garderais :
Les 4 filles du Dr March de Louisa May Alcott
La nuit des temps de Barjavel
American Psycho de Bret Easton Ellis
Le seigneur des anneaux de Tolkien
La saga Harry Potter de J.K. Rowling (surtout le prisonnier d’Azkaban)
Le portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde
Et je rajouterais :
7. Les Aventures d’Alice au pays des merveilles et De l’autre côté du miroir de Lewis Carroll… Qui n’était pas un oubli de ma part, à l’époque, mais un choix encore assez peu assumé.
Il y a celles qui veulent être des princesses, il y a celle qui veut rester une Alice. Attachante, lunaire, imaginative, curieuse, enjouée… Passer de la petite fille à la reine blanche le temps de traverser le labyrinthe…
Et revenir au point de départ lors du réveil. Se perdre dans une trépidante course au caucus. Changer si souvent qu’on en oublie jusqu’à sa taille et se créer un monde où il n’y aurait que des divagations… Alice. Tout simplement.
8. La horde du contrevent de Damasio pour la CLAQUE littéraire que ça a été.
Je n’en dis pas trop pour ne trop rien dévoiler mais… Je le décrirais comme une symphonie polyphonique en colonnes d’air… Un souffle nouveau (uh uh uh ceux qui l’ont lu comprendront) dans la SF qui propose de suivre le périple de 23 personnages (et narrateurs, oui oui oui) dans leur recherche de la source des vents. Bienvenus dans les terres désolées !
9. L’anneau de Moebius de Franck Thilliez. C’est vraiment le dernier roman qui m’a tenu en haleine et qui m’a donné envie de sauter des repas et de manquer des heures de sommeil pour le terminer. Dur. Éprouvant. Un poil compliqué parfois. Comme la horde du contrevent, c’est un livre qui se mérite !
10. Non ! de Jeanne Ashbé . Petit poisson rouge a faim. Enfin… Faim d’un bonbon.
Mais grand poisson rouge a dit non. Un petit non, tout rond…
Je connais ce livre par cœur, et pour cause, je dois l’avoir lu des CENTAINES de fois aux garçons…
Ce n’est pas encore un « livre de grands » mais je suis déjà curieuse de savoir vers quels ouvrages ils se tourneront 😉