Publié dans Do it for the gram, Quelques mots

#Inertia

Après avoir mis un peu d’ordre dans mes idées (et vous avez pas idée du foutoir que c’est là-dedans),
je reviens sur mon mini-psychodrame de ce début d’année : cette foutue attaque de mucus.
Bon… Vous pourriez dire que je dramatise et que personne aime être malade.
Et vous auriez raison.
Personne aime être malade et j’ai une propension naturelle au drama.
Mais là où je m’interpelle, c’est que… Même les deux bronches trempant de le mucus le plus épais,
le nez bouché (et dieu sait que je ne SUPPORTE pas ça),
la gorge en feu,
la vaillance d’un bébé loutre,
et l’énergie d’un marmotton narcoleptique.
La seule et unique chose qui me préoccupait, c’était… La reprise du sport.

Pour toi, ça ne veut rien dire (ou c’est, au contraire, vachement préoccupant) mais pour moi, c’est juste incompréhensible. Il y a encore 5 ans de cela, je n’en calais absolument pas une.
Rien.
Je courais même pas après le bus.
Je m’étais résignée à une vie malheureuse et dodue en évitant soigneusement les gens qui me bassinaient avec leurs salle de sport, cours co’, step et autre aquagym.
Le sport, c’était clairement pas pour moi.
(Et à l’heure où j’écris ça… J’en ris encore !)

 

 

SO WHAT ?

 

Tout d’abord, je pense qu’une partie de moi aura toujours cette peur panique de reprendre du poids.
J’ai beau essayer de relativiser. De rationaliser. De me convaincre. Et, au final, me dire que c’est pas grave…
Ça a été une telle bataille, une telle croix à porter, une telle souffrance que la perspective de « tout devoir recommencer » me serre le cœur à chaque fois que j’y pense.
Le spectre de la « rechute » n’est jamais loin.
C’est totalement irrationnel de penser reprendre 30kg en une semaine quand, de toute façon, t’es malade façon moyenâgeuse au temps de la grande peste mais, c’est un fait, l’idée me hante.
Et pourtant, ce n’est pas ce que je prône. Ce n’est pas ce que je souhaite à autrui. Ce n’est même pas ce que je me souhaite à moi-même.
Simplement, au-delà du physique qui, objectivement, ne me déplaisait pas vraiment, même à l’époque; c’est plutôt un état d’esprit que je ne veux pas retrouver.
Un mal-être. Un état plus passif. Une dévalorisation totale. Une dépression, en somme.

 

Ensuite, au fil de ces 5 ans, est venue s’insinuer cette idée insidieuse que si jamais je m’arrêtais, je pourrais tomber.
Ce qu’on ne vous dit pas quand vous perdez beaucoup de poids et que vous décidez de changer vos habitudes, c’est que vous serez en rémission à vie.
C’est une idée complètement farfelue de croire qu’un jour on faisait n’importe quoi de sa vie et de son corps et que le lendemain on se réveille plein de bonne volonté avec un tout nouveau programme sportif et alimentaire.
Non.
C’est une prise de conscience quotidienne.
Est ce que ma santé/ma vie/mon être a assez de valeur pour être soigné et entretenu ?
Est ce que je m’aime assez pour m’accorder ce temps de « bien-être » ?
Atteindre son objectif de poids, c’est pas trouver le saint Graal.
Non seulement, il faut savoir s’arrêter à un moment raisonnable mais il faut également composer avec la nouvelle nana que vous croisez le matin dans le miroir de la salle de bain.
Bah… Oui… C’est un fait. Votre corps change mais votre visage change aussi !
J’avais une bonne bouille de bébé hamster et, d’un coup ou presque, je prends conscience que j’ai des pommettes plutôt hautes et découpées, des fossettes quand je souris et… disons le… Un air bien plus coquin qu’avant.
Ton regard change.
Mais le regard des autres changent aussi !
Sans même y faire attention, de la bonne copine, tu passes à la fille facile.
30 kg de moins… ça t’offre une toute autre dimension.
30 kg de moins et tu n’es plus vraiment toi-même.
30kg de moins et je t’assure que, même toi, tu aurais du mal à te reconnaître.

Mais, c’est typiquement quelque chose à laquelle tu ne VEUX PAS penser :
Où tu te situes toi entre la petite boule et cette blonde élancée ?
Qu’est ce que tu as sacrifié de toi pour devenir celle que tu voulais ?
Quel est le pourcentage de « vrai » en toi ?
Est ce que tu évolues en bien ?
Est ce que tu te rapproches VRAIMENT de cette meilleure version de toi-même ?

Alors, tu cours, tu soulèves lourd, tu danses, tu circuites, tu écris, tu dis oui à plein de nouveaux projets, …
Pas le temps de réfléchir, pas le temps de t’ennuyer et c’est tant mieux parce que, honnêtement, l’ennui me tue.
« Si je m’arrête, je tombe », l’hyperactivité semble être une saine solution.
Je ne veux pas m’arrêter, pas me poser, je veux m’évader.

N.B. : Je dois bien avouer, a posteriori, que ce repos forcé m’a fait incroyablement du bien, ne serait-ce que pour apprécier le travail accompli et d’avoir eu l’agréable occasion de manquer un peu à certains. C’est parfois dans le manque que l’on se rend compte de ce que l’on possède réellement.

 

Enfin, et c’est peut-être le plus difficile à admettre; ne rien faire, c’est aussi faire le deuil d’un certain sentiment de toute puissance.
Je suis quelqu’un qui maitrise, qui gère, qui assure. Dans tous les domaines. Tout le temps.
(Oh yeah)
Ce n’est même pas vraiment une joie pour moi-même, c’est quelque chose qui m’a toujours été imposé (ou en tous cas, j’en ai toujours eu l’impression).
Être parfaite. En tous points. En toutes circonstances.
Je ne me fais aucune concession. Je ne transige pas avec moi-même et (malheureusement) rarement avec les autres.
MAIS JE ME SOIGNE ! C’est promis …
Du coup, pour moi, cet aveu publique, de vulnérabilité, c’est insupportable.
Insupportable et à la limite de la honte.
Les gens parfaits ne sont pas malades. Ils ne sont pas vulnérables. lls ne sont pas faibles.
Je ne veux pas être faible.
Je ne veux plus être une victime.
De personne.

BON… OK… !
Ça ne m’excuse pas de vous avoir saoulé à mort avec ma reprise du sport.
Mais si ça peut vous permettre de réaliser que ce n’était pas « gratuit » et que tout n’est pas toujours aussi simple qu’on veut bien le faire croire…
C’est déjà ça 😉

La route est encore longue mais… On va rester sur le bodypositive !
C’est promis !

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Do it for the gram, Quelques mots

#Back

Seul est vaincu celui qui renonce.
Tous les autres sont victorieux.

Et le jour viendra où les moments difficiles ne seront plus que des histoires qu’ils seront fiers de raconter, à ceux qui voudront écouter.

Et tous les entendront avec respect et apprendront trois choses importantes :
1) La patience d’attendre le bon moment pour agir.
2) La sagesse de ne pas laisser échapper l’occasion suivante.
3) Et la fierté de leurs cicatrices.

Les cicatrices sont des médailles gravées au fer et au feu dans la chair et elles effraieront leurs ennemis, en montrant que la personne qui est devant eux a une grande expérience du combat.
Cela les conduira très souvent à rechercher le dialogue et évitera le conflit.

Les cicatrices parlent plus fort que la lame du couteau qui les a causées.

(du livre  » Le manuscrit retrouvé », p. Coelho, Ed. J’ai Lu)

Publié dans Do it for the gram, Quelques mots

#Love

 » Tu écoutes, tu regardes, mais rien ne t’intéresse.
Tu es derrière un mur.
Tu ne touches pas notre temps.
Ton passé t’a suivie dans le conscient et le subconscient de ta mémoire.
Tu ne penses qu’à t’y replonger, à le retrouver, à le revivre.
Le présent pour toi, c’est lui. « 
[…]
 » Tu me comprends, tu avais compris, peut-être pas tous les mots, mais assez de mots pour savoir combien, combien je t’aimais.
« Je t’aime », « l’amour », amour, ces mots n’ont pas de sens dans votre langue, mais tu les avais compris, tu savais ce qu’ils voulaient dire, ce que je voulais te dire, et s’ils ne t’avaient pas apporté l’oubli et la paix ils t’avaient donné, apporté, posé sur toi assez de chaleur pour te permettre de pleurer. »
Barjavel – La nuit des temps
Païkan et Elea
Pour toujours et jamais
Publié dans Quelques mots

#LiveAndLetDie

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu.

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.

Vis maintenant !
Risque-toi aujourd’hui !
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d’être heureux !

 

Publié dans Do it for the gram, Quelques mots

#Toxic

« Ne laissez pas les personnes négatives et toxiques louer de l’espace dans votre tête (ou dans votre coeur) !

Augmentez le loyer et foutez-les à la porte ».

Il est temps de croire assez en vous, de vous aimez assez, pour prendre soin de vous…
Peu importe qui vous êtes, peu importe à quel point vous aimez votre entourage, peu importe le temps que vous avez passé avec eux,…
On est les seuls artisans de son bonheur.
C’est un poids pour l’autre que de lui donner cette responsabilité et c’est avoir bien peu de foi en soi que de s’y soustraire

Aimez-vous vous-même.
Il n’y a que vous pour savoir comment vous aimeriez être aimé 😉

 

Publié dans Do it for the gram, Quelques mots

#Etiquette

💥💣Coup de gueuuuule💣💥
Mooôoooh que je suis pas contente !

Petit précis de savoir-vivre à l’attention des commentateurs peu inspirés… AVANT de poster quelque chose, il est généralement de bon ton de se poser 4 questions essentielles :

🐢 Est ce que j’aimerais que ma femme reçoive ce genre de message/photo ?
🐢 Est ce que j’aimerais que ma petite fille reçoive ce genre de message/photo ?
🐢 Est ce que j’aimerais que ma MAMAN reçoive ce genre de message/photo ?
🐢 Est ce que j’aimerais que ma mamy Jeanine reçoive ce genre de message/photo ?

Si tu as répondu « non » à au moins une de ces 4 propositions alors je te conseille :
🐢 Soit de prendre une bonne douche bien froide et de revenir quand tu seras délivré de tes tourments hormonaux…
🐢 Soit de jeter VIOLEMMENT ton téléphone à terre ET DE LE TABASSER BIEN SÉVÈRE DE TOUT TON POIDS CONCENTRÉ DANS TON TALON 😲

En vous remerciant 😘

En bonus 😀

A bientôt sur Instagram 😉

 

💥💣Coup de gueuuuule💣💥 Mooôoooh que je suis pas contente ! … Petit précis de savoir-vivre à l’attention des commentateurs peu inspirés… AVANT de poster quelque chose, il est généralement de bon ton de se poser 4 questions essentielles : 🐢 Est ce que j’aimerais que ma femme reçoive ce genre de message/photo ? 🐢 Est ce que j’aimerais que ma petite fille reçoive ce genre de message/photo ? 🐢 Est ce que j’aimerais que ma MAMAN reçoive ce genre de message/photo ? 🐢 Est ce que j’aimerais que ma mamy Jeanine reçoive ce genre de message/photo ? … Si tu as répondu « non » à au moins une de ces 4 propositions alors je te conseille : 🐢 Soit de prendre une bonne douche bien froide et de revenir quand tu seras délivré de tes tourments hormonaux… 🐢 Soit de jeter VIOLEMMENT ton téléphone à terre ET DE LE TABASSER BIEN SÉVÈRE DE TOUT TON POIDS CONCENTRÉ DANS TON TALON 😲 … En vous remerciant 😘 … #fit #fitness #fitfam #fitgirl #fitmom #healthy #instagood #beyou #weightloss #lifestyle #fitfrenchies #gains #getfit #momlife #mom #workout #noexcuses #teamshape #eatcleantraindirty #inked #boom #bodytransformation #happylife #workhard #picoftheday #training #physique #motivation #determination #nopainnogain

Une publication partagée par Céline Muller-Gazoni (@encollowen) le

 

Publié dans Do it for the gram, Quelques mots

#TenThousand

10.000 mercis pour votre fidélité sur Instagram !
Que de chemin parcouru…
Que de petits mots échangés…
Que de discussions animées … !

10.000 abonnés… 10.000
C’est une myriade grecque,
Le carrée de 100,
Un hectare,
Un « banzaï » lancé à la gloire de l’empereur,
Le nombre de neurones connectés à chaque autres dans nos petits cerveaux,
Tous les noms d’Isis,
L’ensemble des mercenaires enrôlés par Cyrus pour défaire Artaxerxès II,
Tous les martyrs de l’église catholique,
L’armée des immortels perses toute entière,
Plus ou moins la population de l’île de Saint Barthélémy,…

BREF

Ça fait beaucoup ! Et beaucoup plus que je n’osais l’espérer… Alors… Merci :-*

Et dire qu’en plus… C’est mon anniversaire ….
Hihihihihihi

Publié dans Do it for the gram, Quelques mots, Uncategorized

#LettersLoverDesign

Un peu de délicatesse dans ce monde de brutes !

Entrez dans l’univers de Kops.Oner !

 

 

Peux-tu te présenter en quelques phrases ?
J’ai 35 ans et je suis originaire de l’Ouest de la France, et installé a l’Est dorénavant. Je suis passionné par les voyages et ses rencontres, la nature et tout ce qui nous entoure au quotidien. La musique est aussi très importante pour moi. Surtout la musique Afro-Américaine des années 50 à nos jours. L’inspiration vient toujours en musique…

Qu’est ce qui t’a donné envie de te lancer là dedans ?
Tout a commencé très tôt avec les lettres car j’ai toujours aimé écrire.
Vers 15 ans, le monde du graffiti m’a tendu ses bras. C’est à ce moment que j’ai compris comment faire danser les lettres, et que j’ai vu le plaisir que ça leur provoquait ! J’essaye maintenant de mélanger le tout avec un fort esprit positif, et j’ai envie de le partager au maximum.
Comment vois-tu le futur de ta boutique ?
J’ai envie d’essayer pas mal de choses différentes. Certains projets sont en bonne voie, d’autres encore en pleine réflexion. Comme décliner l’offre sur des tee-shirts, ou même proposer des œuvres en téléchargement a imprimer soi-même.
Quel est ton produit phare ? Celui que tu préfères ?
J’ai un gros penchant pour le coeur « You are the Sunshine in my Heart ».
Il a une histoire, une signification personnelle, et c’est un modèle que je trouve abouti.
Si tu n’avais que 5 mots pour décrire ton univers ?
La chose la plus importante pour moi, c’est d’être positif. Sans ça, on se pose nous même des barrières. Avec un peu plus de cette envie tous les matins, beaucoup de problèmes trouvent une solution.

 

 

Retrouvez Kops.oner sur instagram

Et sur Etsy

Publié dans Do it for the gram, Quelques mots

#laTeamKaren

Une fois n’est pas coutume…
Je vous parle d’un sujet sérieux aujourd’hui !

 

Cette histoire, c’est celle de Karen Northshield qui – un an après les attentats du 22 mars – N’a toujours PAS quitté l’hôpital.

« Personne ne devrait souffrir autant »

Karen Northshield est la seule victime qui n’a toujours pas quitté l’hôpital un an après les attentats du 22 mars. Cette belgo-américaine de 31 ans est – à ce jour – la dernière des victimes survivantes encore hospitalisée.
Elle a décidé de s’exprimer parce qu’elle se sent abandonnée par le gouvernement et la compagnie d’assurance de l’aéroport. Elle raconte son histoire dans un reportage vidéo proposé par « De Standaard ».

Karen a enduré une terrible épreuve : « L’année dernière a été incroyablement difficile. Personne ne devrait avoir à souffrir autant. J’ai pleuré tous les jours. Parfois toute la journée ».

Avant les attentats, elle était en pleine forme : personal trainer et professeur de yoga extrêmement populaire à Bruxelles. Maintenant, elle souffre toujours et ce, chaque jour. Elle ne peut plus marcher ou s’asseoir et a besoin d’aide pour toutes ses activités quotidiennes.

«Les médecins ont dit à ma famille que je ne survivrais pas. Mais je l’ai fait. Je ne peux pas encore dire que je suis vraiment contente de l’avoir fait. C’est encore trop tôt pour ça ».

 

L’article du Standaard :
En néerlandais :  http://www.standaard.be/cnt/dmf20170317_02785502
En anglais : http://www.standaard.be/cnt/DMF20170317_02785510

 

Pour les non-anglophones ou non-néerlandophones, je vous en propose la retranscription suivante :
(Je m’excuse d’avance si la traduction est parfois maladroite mais cela tient à la volonté d’être au plus proche de la traduction plutôt que dans un essai de style. Merci.)

Karen :  » Je partais rendre visite à mon frère aux USA. Patientant dans la ligne pour Delta airlines…
Apparemment, la bombe a éclaté à quelques mètres de moi. Après cela, tout est devenu noir. Il y avait une forte odeur de brûlé, des tas de gens sur le sol, le corps en flammes. Je me souviens avoir attendu un long moment en me répétant « je vais mourir, je vais mourir ». J’ai immédiatement senti que quelque chose n’allait pas avec ma jambe. Je ne pouvais plus me relever. Le temps d’arriver à l’hôpital, j’avais déjà perdu 8L de sang. Mon cœur s’est arrêté 3 fois (dont une fois pendant 2 minutes). Le docteur a dit à ma famille que je ne survivrai pas. »

Tom (père de Karen) : « Nous avons eu un entretien avec les spécialistes des soins intensifs qui nous ont apporté la mauvaise nouvelle : Karen est comme une victime de champ de bataille en Irak ou en Afghanistan. Et les chances de survie, selon les statistiques, sont égales à zéro ».

Karen : « Mais j’ai survécu. »

Témoignages : « C’était une athlète au top niveau. Elle faisait du sport tous les jours. Elle était coach. Elle donnait des leçons de fitness en club. Elle était debout sur ses jambes toute la journée… »

Karen : « Ma condition physique m’a sauvé la vie. C’est ce qu’ils ont dit.
Les 11 derniers mois ont été terriblement durs. Je ne souhaite ça à personne. Je pleurais tous les jours. Parfois toute la journée. Même quand mes amis ou ma famille étaient là… Ils ne pouvaient pas m’aider. Personne ne pouvait ressentir ce que je ressentais dans mon corps. Personne ne pouvait réellement savoir ce que je traversais chaque jour. J’ai eu environs 20 opérations. Je n’ai pas pu dormir les 76 premiers jours à cause des cauchemars. Ma tête, mes cheveux et mes mains avaient été brûlés. Ma hanche gauche a été touchée. J’ai reçu des éclats de la bombe dans la jambe. Mon pied gauche a été cassé. Mon estomac s’est infecté à un point tel qu’on a du me le retirer. Cela veut dire que je ne peux plus manger assez pour assurer mes besoins… pas plus de trois bouchées. La nuit, je suis donc nourrie par un tube pour absorber assez de calories.
Il y a eu des moments où je me dis que j’aurais mieux fait de mourir dans cet aéroport… Je pense qu’il me faudra encore que je me sente un peu mieux avant de pouvoir dire que je suis heureuse d’avoir survécu. Personne ne devrait avoir à souffrir autant. Et ce qui se passe en ce moment. Personne ne devrait avoir à le subir. Frustration quant à la situation parce que je suis dépendante des autres pour tout excepté la nourriture. Colère parce que je ne comprends pas comment on peut faire des choses comme ça. Et surtout une incompréhension envers le gouvernement belge. Parce que personne n’a fait un pas vers moi, personne n’a lancé aucune action…
Je suis une citoyenne belge,… comment pouvez-vous ne pas prendre soin de votre propre peuple, de vos propres victimes ?

Tom (père de Karen) : Son état s’est un peu amélioré… Mais ce n’est pas une récupération complète.

Karen : Dans mon cas, cela prendra des années. Un an est déjà passé mais qui sait combien de temps cela prendra ? Peut-être toute ma vie…

Tom (père de Karen) : Cela veut dire que durant toute sa vie, elle aura besoin de soins. Comment payer ? Où trouver l’argent ? L’attention portée par le gouvernement et la compagnie d’assurance de l’aéroport a été de courte durée. On a voulu montrer le caractère sensationnel de l’évènement, on a montré que l’on faisait des choses… Et puis les gens ont oublié… ils sont passés à autre chose mais les victimes sont toujours là ! Après 6 mois, l’assurance de la compagnie aérienne a offert une compensation provisoire et limitée si nous signions une document stipulant que nous la déchargions de toutes responsabilités… Nous n’avons pas signé ce document.
Le gouvernement possède un comité de soutien pour les victimes et ce comité est sensé faire tout son possible pour aider ces victimes… Dans les limites de ce que lui autorise le gouvernement belge. Ces limites reflètent bien le manque d’engagement du gouvernement à long terme vis à vis des victimes. C’était il y a près d’un an maintenant ! Selon moi le délai a expiré pour faire quelque chose…

Karen : Mon rêve serait de marcher à nouveau. Cependant, mon futur immédiat, je le passerai à l’hôpital, la majeure partie du temps au lit ou en salle d’opération.

Tom (père de Karen) : Nous pouvons le gérer parce que nous savons que son épreuve a été bien plus grande que la pression sur la famille. Elle nous inspire. Son enthousiasme, sa détermination, son envie de vivre est une inspiration pour sa famille, ses amis et le personnel médical.

Karen : J’aimerais retrouver mon ancienne vie de Personal trainer…

 

DONC !
Afin d’aider Karen dans son combat, un concours a été mis en place sur la page https://www.facebook.com/befitfirst/ et le site http://www.befitfirst.com/teamkaren1b.html

Le concept est simple :
Il vous suffit de miser (5€…10€) et de parier sur le temps que mettra mon coach, ce 26 novembre, pour boucler son prochain Ironman à Cozumel.
Celui qui aura déterminé le temps le plus proche recevra un bon d’achat de 150€ dans une boutique partenaire de l’évènement.


Mais surtout ! Et avant toutes choses…
Prenez le temps de partager son histoire !
Nous connaissons tous et toutes le bruits que font les rêves quand ils se brisent…
Propagez son nom, faites vivre le hashtag #laTeamKaren, montrez votre soutien de quelque nature qu’il soit !
Ne laissez pas passer une occasion de faire « le bien », ce sont les plus petits ruisseaux qui ont fait les grandes rivières…
Chaque geste, chaque message de sympathie compte !

 

 

A lire également :
RTBF , https://www.rtbf.be/info/societe/detail_karen-victime-de-zaventem-c-est-la-responsabilite-du-gouvernement-de-dedommager-les-victimes?id=9554979
Fitness.fr, http://www.fitness.fr/karen-northshield-rage-de-vivre-dune-athlete-delite-meurtrie/

Publié dans Do it for the gram, Quelques mots

#BeYou

« Non mais sérieux ! Tu imagines si tes enfants tombaient sur tes photos ? Tu es une maman quand-même  »

Je ne vais pas débattre sur le fait que oui ou non Instagram traversera les âges jusqu’à arriver aux yeux de ma progéniture adolescente…

MAIS

Je dirais probablement que pendant que pendant que certains rageux s’étouffaient sur certaines photos assis dans leur canapé, à l’abri derrière leur écran, j’étais sûrement à la salle pour « mériter » ces clichés 😁

Que je suis plein de choses. Peinte en 1001 couleurs et que, à l’intérieur de celles-ci, je me pare de bien plus de 50 nuances de gris 😘

La nudité (même partielle) est un fait. Tu la portes sur toi. La vulgarité est un jugement. Il est dans l’œil de celui qui regarde 😜

Malgré tout mon amour pour « orange mécanique », je ne force personne à regarder. Je ne vous attache pas au radiateur. Allez donc regarder une vidéo de petits chats pour relâcher la pression ❤

BREF… A tous ces prodigueurs de « bons conseils »… Si vous aviez seulement idée de la profondeur abyssale de mon indifférence… Vous ne joueriez pas aussi près du bord.

Des bisous 😘


#fit #fitness #fitfam #fitgirl #fitmom #healthy #instagood #beyou #weightloss #lifestyle #fitfrenchies #gains #getfit #momlife #mom #workout #noexcuses #teamshape #eatcleantraindirty #inked #musculation #bodytransformation #blackandwhite #workhard #picoftheday  #training #physique #motivation #determination #nopainnogain