Publié dans Do it for the gram

#DisneyRun

(Compte rendu à suivre… Un peu plus tard…)

 

Publié dans Uncategorized

#Airgames

Air Games – Brabant Wallon

www.air-games.com/brabantwallon

Quoi ? 5km de course et 10 obstacles

 

Comment ? 25° et un parcours tranquillou-billou

Où ? Dans le domaine du château d’Héllécine

Pourquoi ? Pour le fun ! Avec une belle bande de potes 🙂

 

 

Les tops

  • Un temps canon !
  • Une équipe au top !
  • Un magnifique cadre boisé et varié.
  • Retour en enfance assuré par les châteaux gonflables.
  • Un très chouette échauffement avant la course (probablement plus musclé que le parcours en lui-même XD)
  • Les meilleurs obstacles : la descente en bouée, le toboggan et les grosses balles façon « wreking ball » !

Les flops

  • Bien trop court ! Même si le fun compensait un peu la sensation d’être restés sur sa faim
  • Pas très sportif au final… Ça manquait un poil de challenge.

 

 

Mention spéciale (vraiment) pour le toboggan à bouée qui était… CANON !
Et pour la vidéo de fin, concoctée par la coupine <3

 

 

A lire : http://www.dhnet.be/regions/brabant/les-air-games-ont-conquis-le-domaine-provincial-d-helecine

Publié dans Do it for the gram

#MedievalRun

Medieval Run

http://medieval-run.be/fr/accueil/

Quoi ? 15km de course, 20 obstacles…
Et 550m de dénivelé positif !!!
Le pire du pire de tous les obstacles
XD

Comment ? 15° et le pire dénivelé jamais rencontré.
3 grosses collines à moitié impraticables… Dans les cailloux et la poussière.

Où ? A Bouillon, dans les campagnes avec un passage très sympa DANS le château de Bouillon 🙂

Pourquoi ? Pour le challenge et pour des paysages magnifiques !
Pas de t-shirt mais une MAGNIFIQUE médaille et des pâtes bolo offertes !

 

 

Les tops

  • Des paysages grandioses… De grandes étendues d’herbe et de fleurs sauvages, façon la petite maison dans la prairie…
  • Un passage dans le château de Bouillon (et dans son sous-sol aussi)
  • Cette superbe médaille XD
  • 95% de trail
  • 2 passages bienvenus dans la Semois
  • C’est la première course où on te propose de la bouffe à la fin et c’était vraiment bienvenu !

 

Les flops

  • Une difficulté pas toujours bien dosée…
    Je veux bien grimper un peu mais.. LA VACHE… Quand ça devient même compliqué de tenir debout en montée et que tu dois faire les descentes sur le cul…
    Je trouve ça un pile-poil abusé !
  • Une organisation à -2 sur l’échelle de l’Event : pas de douche, pas de tuyaux protégés du vent, pas de consignes (?!), pas de parking (pour ainsi dire) et des petits scouts à la ramasse en guise de surveillants…
  • Une couverture photo pas fifou

 

Publié dans Uncategorized

#StrongVikingMud

Strong Viking – édition Mud

https://strongviking.com/nl/editions/mud-edition/

Quoi ? 19km de course et 46 obstacles

Comment ? 27° et des litrons de boue et d’eau

Où ? Le magnifique domaine de Puyenbroeck

Pourquoi ? Première course de l’année ! Mais je suis contente d’avoir fait quelques runs en solo et quelques courses du BWChallenge cette année avant de m’être lancée là dedans … :p

T-shirt de finisher et bracelet offerts pour ceux qui bouclent leurs défis !

 

Les tops
Une organisation à toutes épreuves
Une ambiance de fou !
Des obstacles en adéquation avec le thème (frappe au marteau, combat armé, parcours avec bouclier,…)
Des mâles partout 😀 (si si ça compte)
Un super esprit de camaraderie !

Le thème « Mud » !
Et croyez-moi … Niveau « boue »…
On a pas été déçues !!!

 


La variété des obstacles…
Pas forcément en hauteur en plus, et tous très bien conçus !

 

Les flops

La présence un peu intrusive d’Herbalife (sponsor de l’event)
La difficulté (voire la virilité) de certains obstacles.
Je crois que je peux bosser mes bras encore 10 ans pour passer les parcours à la ninja warrior…
LE RETOUR DU MARAIS QUI PUE !!!

 

Mais ce sont vraiment des broutilles, des micros grains de sable dans cette machinerie très très bien rodée !

Parce qu’on est de vraies guerrières… On boucle nos 19 km…
Et on reprend l’échauffement avec la vague suivante
😀

 

Et au firmament du top…
Cherry on the cake…
La présence de ma Brownie !!!
La seule nana assez folle pour me suivre dans cette aventure ^^

 

L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes souriantes, texte

 

Un bilan plus que positif !
Une belle performance physique…
ET un excellent moment à deux.

A choisir (même si le prix est un niveau au-dessus de la Spartacus Series), je préfère largement le mode viking à celui des Spartacus… Un plus grand choix de distances, des challenges plus variés, des obstacles plus funs ET une organisation bien meilleure.

A refaire !

Publié dans Uncategorized

#ChallengeBWRun

Bon…
Je sais pas si c’était la performance du siècle (🤣) mais après cette looooooongue hésitation « j’y vais-j’y vais pas »…
Je suis terriblement fière et heureuse d’avoir distancé cette ancienne version (la plus défaitiste peut-être) de moi-même.
Ça, c’est dit.
Après, je dois bien l’avouer, pour quelqu’un qui ne court pas, je ne comprends pas comment je fais pour me retrouver dans ce genre de défi sportif DEUX ANS de suite…

Piqure de rappel « Semi-marathon » et « Spartacus Series » ici et ici.

Cette année, ça sera le défi STRONG VIKING (et cette fameuse course de 19km dans la boue), le semi-marathon Disney (avec grand chelem 10km samedi et 21km dimanche) et donc … Ce fichu BW challenge.
Une série de courses. Toutes simples. Toutes les deux semaines. Toute l’année. Dans tout le Brabant Wallon.

 

Pourquoi ?
Hé oui… Je te la pose et je ME la pose aussi cette question. POURQUOI ?
Parce que mes potes n’ont, apparemment, aucun respect pour le CONSENTEMENT.
Et encore moins pour MON CONSENTEMENT PERSONNEL.
Les mauvaises langues diront qu’il en faut peu pour me tenter (et elles auront peut-être raison), les bons prendront simplement le contrepied en me posant « l’autre question », à savoir, pourquoi pas ? Et ils auront raison aussi.

 

Primo, je dirais que courir sans le moindre entrainement est une idée stupide. Vraiment stupide.
Ou masochiste. Je vous laisse le soin de me ranger dans l’un ou l’autre tiroir.
Cela dit, l’expérience « Semi marathon de Nivelles » m’a suffisamment traumatisée pour être un peu plus assidue dans mes entraînements.
Le meilleur moyen de courir mieux, c’est de courir plus souvent.
CQFD.

 

Deuzio, j’ai vraiment envie de développer cette compétence.
Sans vraiment de talent pour le moment, il faut bien se l’avouer.
Malgré tout, je compense ce manque cruel d’aptitude par un enthousiasme à peine entamé et une persévérance qui frise l’acharnement thérapeutique.
Ce n’est pas tant courir qui me plaît (voire… Pas du tout…) mais les sensations de l’arrivée.
D’avoir galéré comme un saumon remontant le cours d’eau, d’avoir exsudé la moindre goutte d’eau, d’avoir les mollets on fire, l’estomac on the road et le regard hagard MAIS d’y avoir survécu.
Et mieux encore que la survie, la récompense suprême d’une douche bien chaude et d’un masque capillaire à la noix de coco pendant que le café coule dans la cuisine.
* Orgasme *

 

Tertio, j’aime le grand air.
Et les trucs nouveaux.
Et ma team.
Comme quoi, au final, le seul truc qui me pose vraiment problème dans la course, c’est de courir.
Logique.

 

 

Petit récit de course du BW challenge Lillois
(La première s’est déroulée à Nivelles, « à domicile », et pour la deuxième… J’étais complètement imbibée dans le vin blanc)

C’était une magnifique journée ensoleillée… Une magnifique journée d’hiver. Une journée magniiifiiique balayée par les vents polaires de Sibérie.
Bref, une journée que t’aimerais passer chez toi, sous un plaid avec une grosse tasse de chocolat chaud. MAIS NAN !
Après les abdos et l’attack du samedi, on a donc multiplié les couches de gilets et doublé nos leggings pour affronter les crêtes brainoises. Et au final, habillés comme des esquimaux, c’est pas tant le froid qui a été compliqué à gérer mais un vent… UN VENT… A décorner les bœufs. Glacial et féroce.

 

C’est parti pour 13 km de course contre le blizzard !
Les 5-6 premiers kilomètres se font plutôt tranquillement. Je sens que ma régularité a quand-même porté quelques bons fruits et, même si le moindre écart de dénivelé se fait ressentir (je ne m’entraîne que sur du plat, faute de mieux), je garde mon allure moyenne. J’arrive à rester dans ma fourchette habituelle [6:10 – 5:40] malgré les aléas climatiques et cette impression persistante que, b*** de m ***, on ne fait que monter dans cette course.
Même les descentes ne sont pas ces moments de libération habituels…, et pour cause, la première vraie pente se fait avec le vent en pleine tronche. Je dois littéralement LUTTER contre le vent pour descendre.
Moment tristesse.
Si j’avais pas aussi peur qu’elles me gèlent sur les joues, je verserais bien une petite larme.

 

Je garde tout de même un bon moral passé le 7ème kilomètre qui est toujours le kilomètre charnière pour moi.
Mon entraînement « d’entretien » est, pour le moment, cantonné à un petit run de 5 à 7 km toutes les semaines (tout du moins, j’essaie). C’est la partie confort. La partie dans laquelle je m’inquiète pas trop.
Passé ce cap, je pense que mon cerveau reptilien prend peur et se met automatiquement en mode panique.
* Bruit d’alarme *
Attention mon chou, terrain inconnu, tu as dépassé la zone safe.
C’est le moment quasi-systématique où je vais commencer à avoir mal aux mollets, aux hanches et à devoir repenser à ma respiration.
Mais je gère. Je saute un peu dans ma playlist pour me passer un bon vieux Rihan, un bon vieux Linkin Park (Somewhere I belong) et ça m’apaise pour un temps.
Je pourrais profiter un peu plus du paysage si je n’étais pas déportée violemment sur le côté à chaque fois que le terrain est découvert mais ça pourrait être pire.
Et d’ailleurs le pire arrive.

10ème kilomètre. La débandade.
Je suis déjà en train de négocier avec moi-même pour savoir lequel du chocolat noisettes ou du praliné aura mes faveurs à la maison… quand se présente une côte. Mais une côté. Un truc. Interminable. Plein de pavés.
Je m’arme de patience. Je regarde devant. Je zappe sur du System of a down.
Et, tout à coup, voulant éviter une nana qui passe avec son chien, je glisse sur un pavé particulièrement malfaisant et tombe directement sur les genoux. En adoration devant les fesses du mec devant.
Mis à part quelques bleus à l’égo et une honte éternelle, les genoux vont bien. Les gens sont absolument adorables autours de moi mais… Mais… Mais… Impossible de me remettre à courir.
J’ai mal nulle part. Mais mes jambes n’en veulent plus.
Chute catastrophique de ma cadence. Et plus j’y pense, moins j’avance.
J’ai 60 pensées à la minute qui me passent en tête : m’asseoir et pleurer, faire du stop comme une lâche, appeler quelqu’un, voler un poney (véridique, on passait d’ailleurs devant une ferme).
MAIS
Heureusement, je ne sais pas plus conduire les poneys que les voitures alors… Je me remets à courir.
Dents serrées. Poings serrés. Mine renfrognée.
Je tranche pour un bout de chaque chocolat.

 

Je pense le supplice terminé quand 500m avant la ligne d’arrivée, je vois la dernière côte du parcours.
Un vrai petit muret.
J’en ai… COMPLÉTEMENT… MA CLAQUE.
Je jure.
Je jure si fort que ma voisine me fait d’ailleurs les gros yeux. Je m’en fous. Il faut que ça se finisse.
Le froid commence à traverser mes gants et j’espère secrètement que si je dois perdre un doigt, ça soit le petit.
Je grimpe.
Les quelques derniers mètres sont épouvantables. Je sais plus ce que je fais. Je ne sais plus où je suis. Je donne mon étiquette. Je présente mon dossard. Mais j’ai le cœur gros.

J’ai le cœur gros jusqu’à ce que j’entende mon prénom.
Je lève la tête pour voir deux de mes potes m’encourager comme si j’étais finisher d’un marathon.
Je souris. J’oublie le froid. J’oublie que j’ai mal. Je lève les bras comme une winneuse et, si je m’en souviens bien, je ris.
Je leur tape dans la main et on pense déjà au petit verre de récompense qui va clôturer la journée.
Je retrouve peu à peu ma team et chaque nouveau sourire est un nouveau sparadrap sur mon petit cœur de beurre.
Bon… Je fuis un petit peu… Le temps d’aller chercher le pire gobelet de thé de la création pour relâcher la pression.
C’est encore une fois ni une franche victoire, ni un cuisant échec.
Mais j’ai encore du mal à me positionner vis-à-vis de cela.
Je prends une grande inspiration. Je redessine mon plus beau sourire.
C’est un pas de plus. Un pas encore.
😉

Publié dans Do it for the gram

#SpartacusHero

Je ne suis pas une runneuse.
Vous avez déjà eu l’occasion de le lire ici
Et pourtant, cette année, je me suis fixée comme objectif de boucler la Spartacus Série de la KBC.
Une série de courses d’obstacles de plus ou moins 10 km à chaque fois assorties de pont de singe, dunes de sable, mares de boue, échelles en bois,…
De fil en aiguille se sont ajoutées 3 autres courses : la Muddy Angel Run (dans la boue), la Sand Race (dans les sablières) et le semi-marathon de Nivelles (ni sable, ni boue, juste de la souffrance).

J’aimerais vous raconter la belle histoire de ce parcours… Comment après avoir pris cette décision, j’ai sauté dans mes baskets pour sautiller comme une gazelle et finir ce challenge en 3 foulées bien maitrisées.
Mais nan.
Parce que, tu as beau emprunter les ailes de Clochette à l’occasion, la vie, c’est pas vraiment un conte de fées.
Ça a été… Une sacrée galère.
Il y a eu des moments de doutes. De fatigue intense. De froid. De découragement. Et, je dois bien l’avouer, à un certain moment, de remise en question.
Mais… Mon Dieu… Qu’est ce que je fous ici ?
Pourquoi tu t’infliges ça ?

Deux sentiments contradictoires m’ont souvent animée.
D’un côté, j’avais le soutien indéfectible des « vrais amis ». Ceux qui te pousse à te dépasser. Ceux qui croient en toi plus que toi-même. Ceux qui te mettent légèrement la pression aussi… Tant tu as peur de finalement les décevoir…
Ça sera ton premier moteur.

De l’autre côté, il y a  » ces gens-là  » qui comprennent pas ce que tu fais, qui pour rien au monde ne le feraient et qui veulent donc te convaincre de ne pas te lancer là-dedans. « Tu en fais déjà assez », « Tu te rends pas compte à quel point tu vas galérer », « T’es pas quelqu’un qui court, ça va jamais marcher », « Tu vas être déçue », « mais il va faire froid, tu sais… »,…
ET CHERRY ON THE CAKE, le très condescendant : « … Et tu fais tout ça pour un pull et une médaille » ?

Honnêtement, je crois qu’il n’y a rien de plus jouissif que de réussir dans un domaine où tout le monde te voyait déjà te planter.
Ok
C’est une victoire que j’ai pensé payer très cher… En larmes, en temps, en rage froide, en entrainements décevants, en colère de me retrouver si souvent loin derrière (du moins, au début). J’ai pas l’habitude de me galérer autant pour réussir quelque chose, moi … Je suis relativement « privilégiée ». Ma fierté blessée a été la plus difficile des leçons à encaisser.
Mais la sensation de ne plus toucher terre à un moment donné… Ça… Ça n’a pas de prix.
Quand pour la première depuis des semaines, que dis-je ? Des mois… Tu arrives à courir 10 km sans avoir l’impression que tes muscles vont se déchirer sous l’effort, que tu arrives à respirer plus ou moins efficacement pendant ta course (c’est à dire pas comme un beau gros veau) et que tu es suffisamment à l’aise pour oublier, juste oublier, que tu cours.
C’est innommable.
Ça n’a pas de prix.
Partir de rien et faire que, petit à petit, tu grignotes des minutes ici et là. Que tu deviens meilleure. Que ton entrainement et ta rigueur paient. On aura beau dire ce qu’on veut, on ne court pas réellement avec ses jambes… Tu puises ton énergie dans ta petite tête.

Je pense que j’ai investi beaucoup de moi-même là-dedans.
J’étais devenue bonne dans ce que j’avais l’habitude de faire. J’étais devenue bien plus sûre de moi (trop sûre de moi ?).
Ça a été positif parce que ça m’a donnée l’impulsion pour le faire et ça a été destructeur parce que chaque échec a paru plus rude que le précédent. C’est compliqué d’être le dernier et pourtant… Même le dernier d’une course va bien plus loin que celui qui reste chez lui sur son canapé.
J’ai puisé dans ce que j’ai de meilleur et de pire en moi : mon enthousiasme pour prendre le départ et mon sentiment d’abandon pour tenir jusqu’à la ligne d’arrivée.
J’en sors grandie.
Je n’ai pas la certitude de pouvoir courir un marathon demain, non.
Mais je sais maintenant que, si je m’entraine avec sérieux et que j’en ai la volonté, rien ne me sera plus jamais impossible.
L’impossible n’est pas un fait. C’est une opinion. Et ce n’est pas la mienne !

BREF

Je suis devenue un « hero » ce week-end.
Ce n’est pas livré avec la médaille, ce n’est pas caché dans le pull.
C’est un état d’esprit.

 

 

Petit récapitulatif des courses de cette année :

Spartacus Enghien : http://encollowen.blog/2017/02/28/spartacusrunenghien-edition-2017/

StrongMan Fisherman Run : http://encollowen.blog/2017/04/02/fishermans-friend-strongmanrun/

Spartacus Run : http://encollowen.blog/2017/04/28/spartacusrunboom2017/

Break out run (édition nocturne) : http://encollowen.blog/2017/06/25/running/

Battle of Thor : http://encollowen.blog/2017/09/05/battleofthor/

Race against nature : http://encollowen.blog/2017/10/02/raceagainstnature/

Neptunus Run : http://encollowen.blog/2017/11/13/neptunusrun/

 

Et en bonus :

Sand Race : http://encollowen.blog/2017/06/25/running/

Muddy Angel run (Bruxelles) : http://encollowen.blog/2017/06/25/running/

Le semi-marathon de Nivelles : http://encollowen.blog/2017/09/17/semimarathonnivelles/

 

Publié dans Uncategorized

#RaceAgainstNature

6ème course  de la KBC Spartacus Series, cette année… La Race Against Nature !

Encore une fois, un très joli cadre nous accueilli dimanche dernier avec au programme de la flotte, de la boue, de la flotte, de la boue, de la flotte, de la boue ET… un peu de sable.


10 km de course et pas moins de 34 obstacles ce qui l’a rendue un peu plus fun et un peu moins dur que la Battle Of Thor (un obstacle à dompter en moyenne tous les 300 mètres), cela a surtout été une préparation choc à la dernière course de la saison, la Neptunus Run.
Et quelle préparation !
A côté des obstacles, à côté de la course en elle-même, c’est surtout les conditions climatiques qu’il va falloir gérer ce 12 novembre prochain…
Un vent à geler les os et des conditions de course vraiment pas évidentes…
Oui…
Je pense qu’on va terminer ce challenge sur un plus gros challenge encore
:p

Top obstacle : Les tas de boue ! Juste jouissif ! Bon… Pas contre… Toute ma salle de bain sent l’humus…

Pas top obstacle : Mais pourquoi est ce qu’on doit toujours se taper un marais qui pue après s’être rincé dans le lac ???

Le bon point du jour : Les douches chaudes (et une organisation au top !). Pas que je me plaigne d’un petit coup de tuyau de temps en temps mais purée ! Ça te donne du réconfort <3

 

Publié dans Uncategorized

#SemiMarathonNivelles

Je ne suis pas une runneuse.
Je NE cours PAS.
Je fais plein d’autres trucs pourtant : je sautille, je danse, je patine, je bondis, je galope, je trottine, je me balade, …
Mais courir, c’est pas pour moi.
Du coup, je serais bien en peine de vous expliquer pourquoi j’ai commencé la « Spartacus Serie » cette année.
Peut-être était-ce une manière détournée de glisser un orteil dans des baskets de running ? Un espèce de tremplin pour ce qui allait se jouer aujourd’hui ? L’univers a décidément un sens de l’humour particulier…

Je suis à mi-parcours de mon défi « Spartacus Hero » quand l’invitation tombe : « Et si on se faisait le marathon de Nivelles ? ». La première fois qu’on me le propose. Je ris. Je réponds même pas. Ce genre de truc, c’est pas pour moi.
J’ai des valises de souvenirs plus odieux les uns que les autres de mes cours d’athlétisme en secondaire. Je me revois encore traîner mes 5kg excédentaires autours du parc de la Dodaine et priant tous les dieux de mon Panthéon intérieur pour que ça s’arrête… Il y a quelques années, je courais même pas après le bus… Ne plaisantons pas.
Et pourtant, l’idée fait son chemin.
Mes amis s’inscrivent les uns après les autres.
Ma brownie me convint par son enthousiasme même si c’est un autre ami qui récolte le « oui » final… Je me précipite sur mon ordinateur pour réserver mon dossard parce que je sais que si je m’engage là-dedans, maintenant et tout de suite, je ne pourrai plus reculer.

La « préparation »

Je vous le dis tout de suite… La préparation du run (Bon, pour être honnête, ça se résume à 5 sorties avec les copines une fois qu’on a réalisé avec horreur que le semi serait dans 2 mois) est un ENFER.
Je suis systématiquement le cul entre deux chaises entre l’envie de rattraper mes copines qui doivent partager de l’ADN avec les gazelles, éviter la crise cardiaque, garder la mobilité de mes jambes, lutter contre la hooooooonte (hé oui, la hooooonte) d’être en fin de peloton et de tout laisser tomber en shootant dans un caillou.
Je n’avais plus pleuré de rage ainsi depuis que ma mère avait refusé de m’acheter le château des polly pockets « deluxe », j’avais 10 ans… Je ne voudrais pas que l’échec soit une option…
Je suscite un peu d’incompréhension. Je le sens. Je fais du sport entre 8 et 15h par semaine. Pourquoi je m’inquiète ? Ça devrait être facile, non ? Hé ben non. C’est alors que survint l’illumination.

« Zone de confort », c’est le terme générique employé par tout coach qui se respecte pour empêcher que tu t’enfuies de son cours avant la fin. C’est le mot magique qui fait que, même à-demi noyé dans ta propre sueur, tu trouveras toujours un peu d’énergie cachée pour finir ton entrainement. Je pensais savoir ce que c’était. Je me trompais.
Il n’était plus question de sortir de cette zone en trottinant pour en faire le tour du jardin. Non. Il était question de DÉFONCER LA PORTE A COUP DE TALON POUR SE CASSER SANS REGARDER EN ARRIÈRE.
C’est l’idée qui m’a fait retourner courir.
En quelques séances à peine, mon souffle s’améliore.
J’arrête de suivre la cadence effrénée (ou tout simplement pas en accord avec ma course) de mes copines.
J’ACCEPTE le fait de courir moins vite…
Je trouve ma foulée.
C’est déjà un petit rayon de soleil !
Je n’aime pas l’idée d’être en arrière mais c’est avec des hourras qu’elles m’accueillent. Ça pose un gros sparadrap sur mon petit cœur malmené. Si je viens pour le challenge… Ce sont elles qui me font rester…

 

« Le jour J »

Je n’ai pas dormi, je suis stressée niveau « veille d’examen », j’ai la crève comme si j’avais vécu dans une cabane en journal depuis une semaine et j’ai absolument pas faim… Mais je suis décidée. Peut-être pas à briller mais… à le terminer !
Je me maquille (pour la confiance), je me fais deux couettes (pour que les petits me repèrent à l’arrivée) et je m’attache mes oreilles de chat (… Euh… Bah… Pour le fun). Je m’attaque à mon bowlcake préparé avec amour et me dirige comme un robot jusqu’à la ligne d’arrivée. Si je réfléchis de trop, je pourrais être tentée de faire demi-tour.
Je rejoins mon groupe dans lequel chacun a son rôle à jouer. Certains sont mes « modèles », d’autres me donnent la force, il y en a un que j’aurais aimé avoir comme père, l’autre qui me fait sourire dès que je l’entends rire… Même de loin… Et, à côté de ceux qui courront avec moi, il y a ceux qui sont dans mon cœur et qui pensent à moi en ce moment-même.
« Un pied devant l’autre. Sans t’arrêter. »
Cela va devenir mon mantra.

Je me fixe 2h30 de course parce que … Il faut bien se fixer un objectif. Puis, je me place derrière le dernier ballon d’allure.
Thunderstruck d’ACDC retentit et, c’est la magie de la musique, ça m’apaise presque immédiatement.
Je m’élance mollement avec ma compagne de course (la foule est super dense) et j’entame ma course avec un bel enthousiasme. Il fait beau. Il fait bon. L’ambiance est super chouette. Je me sens plus malade et ça me semble bien plus facile que notre première reconnaissance. Cet instant de grâce va durer 8km.
8 km, c’est – selon ma fragile expérience – la distance que je peux parcourir sans m’essouffler et sans ressentir de douleurs particulières. Après cela, c’est toujours pareil, du bas du dos jusqu’aux chevilles, ça commence à pincer.
C’est moche parce que c’est exactement le laps de temps qu’il va me falloir pour arriver à cette première réelle côte.
Et je vais me GALÉRER pendant 2km après cette côte pour récupérer « une foulée confortable ».

Je vois ma copine s’envoler avec une pointe de soulagement parce que son allure devenait trop rapide pour et me fait rattraper par des amis qui sont « déjà » sur la fin de leur 12km. Ça parle de frites et de pizzas. De douches. On en est à l’évocation de plaids tous chauds quand on voit la bifurcation entre les coureurs 12km et 21km.
GROS MOMENT DE DOUTE.
Qu’est ce que tu fais là ?
Pourquoi tu t’infliges ça ?
12km, c’est déjà le max de ce que tu ais jamais fait… Comment peux-tu seulement espérer en faire le double ?
Tu as vu trop gros… Tu vas te planter… Limite la casse…
Mais je prends quand-même le chemin des 21km. Pourquoi ? Ça tient en une nouvelle question qui répond pourtant à toutes les interrogations précédentes :  » Qu’est ce qui t’a poussé à venir ici ? « .
Et dans ma tête, elle résonne avec l’exacte voix et l’exacte intonation du coach qui, inlassablement, nous la répète, chaque semaine qui passe depuis les presque-deux-ans que j’ai passé au Basic. Mais c’est la première fois que j’ai envie d’y répondre. La première fois que je comprends l’intention derrière.

Je suis ici parce que je PEUX le faire

Je suis ici parce que j’ai décidé de bouger mes fesses de mon canapé pour faire quelque chose de plus grand, de plus fort, de plus intense que ce que je peux simplement subir.
Je suis ici pour aller plus loin que je ne pensais jamais aller.
Je suis ici parce qu’il y a encore quelques années, je ne pouvais pas monter ma rue pour aller prendre le bus sans être essoufflée.
Je suis ici parce que j’ai une bataille à gagner.
Elle ne se déroule pas ici, contre mes copines. Elle ne se gagnera pas tout à l’heure, sur le podium, pour quelqu’un en particulier.
C’est une bataille de tous les jours, de chaque instant pour être la personne que je VEUX être plutôt que de jouer le rôle qu’on m’a imposé.
Je suis ici parce que je VEUX être la meilleure version de moi-même.
C’est une bataille contre soi. Repousser la limite des possibles. Faire de l’impossible un possible.
Alors NON. Je ne me « contenterai » pas de sauver les meubles.
Je ne me « contenterai » même pas de me trainer jusqu’à la ligne d’arrivée.
Je me suis pas bouger jusqu’ici et infliger tout ce stress pour être médiocre.
Je veux briller !

Ça va être un deuxième instant de grâce du 13ème au 18ème kilomètre.
La sensation « d’avaler la route », je ne trouve rien de mieux approprié.
J’ai perdu ma copine mais je sais que je la retrouverai bientôt. J’ai dépassé mon ballon. On pourra même fêter ça.
Je puise mon énergie ailleurs.
Chaque sourire, chaque encouragement, chaque bouteille d’eau, chaque coup de djembé me donne le sourire. Je fanfaronne un peu pour taper dans les mains tendues des petits bouts qui longent la route. L’un d’eux se retourne vers sa maman comme si j’étais une athlète pro.
Je souris mais les ennuis pointent de nouveau leur nez. C’est la dernière grosse côté et chacune de mes jambes semble peser 10kg. J’ai perdu la sensibilité de mon pied gauche, ce qui doit me faire courir comme un poulet sans tête et j’ai les épaules crispées comme si j’avais été clouée au pilori.

Au 19ème km, je prends une poignée de raisin et… C’est le drame. Ma mâchoire semble peiner à fonctionner et le goût sucré du fruit me donne la nausée. Je les rends à leur créateur dès le premier bosquet devant l’air inquiet des personnes autour de moi… Je souris pour ne pas les inquiéter même si, au fond de moi, j’ai vaguement peur que tout mon petit corps ne commence à me lâcher. Tant pis. Mon enthousiasme me portera pour les deux derniers kilomètres.

Le dernier kilomètre
Le dernier est le plus pénible. Certains des autres coureurs n’ont plus que l’énergie du désespoir.
Je tape sur l’épaule d’un « superman », je souris à une nana qui s’accroche à son compagnon (enfin… Je l’espère).
Ça devient très dur.
J’ai peur de me retrouver toute seule à l’arrivée et… Je suis sortie de mes rêveries par un « allez maman ».
Je vois mes trois hommes accoudés à la barrière. Le soleil leur fait cligner les yeux mais ils les gardent ouverts pour être sûrs de m’apercevoir… Je tapote mon dossard pour rappeler à mon Amour que je porte fièrement la date de notre mariage sur le cœur (1812) et que je l’ai portée jusqu’au bout.
Je remets mon plus beau sourire.
J’entends (et ce… Bien avant de la voir) notre plus fidèle supporter qui a fait le déplacement pour nous…
Je retrouve mon cocon et, alors que je ne pensais plus avoir un gramme d’énergie, en passant la ligne d’arrivée, je lève les bras …

Je viens de courir mon premier semi-marathon

 

 

 

Publié dans Uncategorized

#BattleOfThor

Course appartenant à la « Spartacus series de la KBC »

12 km et 25 obstacles environ incluant un énorme et monstrueux terril, un toboggan aquatique, du trail, des obstacles en hauteur, des infrastructures complexes, …

2h40 de course avec un dénivelé complètement atroce

3121 inscrits… Et 2613 finishers
(Ouais… Ça calme)

Superbe souvenir sportif et moment entre amis

Pour une fois… Le temps était clément !
Ni trop froid… Ni trop chaud…

 

Le top du top

  • Les « angels falls »… Après avoir pataugé dans la bouillasse et la vase… Un bon gros coup d’eau sur la tronche était le bienvenu
  • J’ai bien aimé glisser comme une otarie sur le water-ramping… Un peu moins faire arroser les yeux… J’avoue
  • Je commence à avoir le truc pour descendre la rampe de pompier (oh yé)

Les moins tops

  • Le ramping en pente sur une côte du terril sous les barbelés… Cet intitulé parle de lui-même
  • 8 essais pour monter le demi bol : 2 brulures, 6 bleus et une balafre plus tard, j’arrive enfin à m’agripper à un cuissot.
  • CET HORRIBLE MARAIS QUI PUE. T’aime déjà pas mettre ta tête dans de l’eau propre que tu connais pas alors là… Pourquoi ? MAIS POURQUOI ???

 

BREF ! Une superbe après-midi entre potes !

Et… EEEEEEET … La première course que je fais avec mon homme <3

Publié dans Uncategorized

#Running

Petit récapitulatif des dernières courses de la saison printemps-été :

  • 28 mai : Break out Run – édition nocturne
    Course « à thème » avec figurants. Évasion de prison. Appartient à la « Spartacus series de la KBC ».
    8 km et 25 obstacles environ incluant un circuit aquatique, du trail, des obstacles en hauteur, des infrastructures complexes,…
    8000 participants sur 2 jours.
    Location de lampe frontale et médaille offerte.
    Super système de consigne. Rapide et efficace.
    DJ, petite restauration, possibilité de camping, nombreux ravitaillements, service photo et vidéo.
    Excellente gestion du monde, de la chaleur, de la difficulté des obstacles et de l’ambiance !
    Superbe souvenir sportif et moment entre copines
    49€Un système bien rôdé et une organisation top niveau.
    Rien à redire…
    Une chaleur tropicale et de délicieux moments à barboter dans l’eau.
    Un moment exceptionnel !

 

  • 18 juin : Sand race
    Course dans une sablière. Organisée par « Denali outdoor event ».
    12km et une vingtaine d’obstacles environ incluant une (trop) petite dans l’eau, du trail, de la presque escalade, descente en luge, mousse, saut sur des coussinets,…  Pas vraiment d’infrastructures complexes mais bonne utilisation du terrain.
    6000 personnes sur une journée.
    T shirt, classement (temps) et médaille offerte.
    On attend toujours les photos mais on désespère pas !
    Petite restauration, ravitaillements (MAIS TROP RARES par 30°), ambiance musicale, grands vestiaires.
    C’était dur, mais duuuuuuuuuuuur. Un dénivelé de ouf’ et les difficultés du terrain couplée à la réverbération du soleil… Tu avais vraiment l’impression de mériter ta médaille ! Ce qui était pas désagréable du coup 🙂
    40€ parce qu’on a pas trop traîné à acheter nos dossards.Un parcours génial avec des descentes super jouissives mais une organisation à revoir !!!
    Le commentaire qui revient le plus souvent est « victime de leur succès ».
    Une queue de 30min. aux consignes, DEVANT LES OBSTACLES (!?), aux ravitaillements,… BREF une impression générale de sable dans les rouages (Mouahahahahahahahaha) même si, honnêtement, j’ai vraiment adoré et que ce fut des défauts largement « oubliables ».

 


  • 24 juin : Muddy Angel Run Bruxelles
    Course de nanas dans la boue. Organisée par … Ben, je ne sais pas… Mais largement diffusée par « Eventbrite ».
    5 km (enfin c’est ce qui était annoncé… On tournerait plus autours de 3,47 km, en fait) et une dizaine d’obstacles… (surtout pas un de plus ! ) incluant un petit peu d’eau, des obstacles pas trop haut et de la boue mais pas trop. Je sais bien que la course se voulait accessible à toutes… Mais quand-même…
    6000 participantes sur une journée.
    Ce qui a été offert… Voyons voir… Le ravitaillement de fin était sympa (même si je trouve ça pas sérieux de proposer des bonbons et du chocolat) et sinon… Rien. Pas de t-shirt. Pas de médaille. Même les photos sont payantes. AH SI ! Un petit bandeau rose en peau de couille pour les cheveux… Simple épaisseur. Qui a eu du mal à résister à son lavage.
    Sur place… Ben… C’est un peu la misère. Un système de consigne pas très rassurant, un « vestiaire » minuscule (on a d’ailleurs préféré se changer sur un parking), des « douches » rudimentaires, un échauffement qui avait été annoncé comme « fun et professionel (sic) » sur le site web et qui était… Carrément risible, un parcours vécu comme « trop court » pour la majorité des participantes et une inscription RIDICULEMENT compliquée pour un évènement pareil (certificat médical exigé, etc.).
    50€ pour une journée… Et rien qu’en l’écrivant j’ai mal aux pouces…Alors… Oui… Je me suis bien amusée. Mais je me suis bien amusée grâce à mes copines, pour le reste… Il y a de gros problèmes à tous les niveaux :
    – On a l’impression que ça a été balisé par un ado qui était attendu pour une instance sur WOW (oui, mes références datent mais je suis old school),
    – Les obstacles sont… Trop peu nombreux et trop peu variés. Pour une course dans la boue… Tu t’attends à de la boue, nan ?
    – Le parcours est bien trop court.
    – Les obstacles sont bien trop rares.
    – La gestion des flux est juste mauvaise.
    – Le site est mal choisi.
    – La système de consigne est entièrement à revoir… C’est absolument pas rassurant.
    – Et puis, il y a eu cette polémique qui est venue entacher l’event :

Sur le site de Tour & Taxi aujourd’hui , des milliers de femmes ont  bravé la boue sur un parcours de cinq kilomètres à l’occasion du Muddy Angel Run. Toutes, ou presque croyaient participer à une action de charité. En effet, l’organisation a basé sa campagne de communication sur la couleur rose, et le slogan « pour la bonne cause », qui font penser à la lutte contre le cancer du sein. Or, rien ne sera reversé à cette cause. Déception donc et pour beaucoup l’impression d’avoir été trompées, malgré une ambiance ludique et festive aujourd’hui. Les organisateurs stipulent qu’il n’a jamais été question de dons reversés directement à partir du prix des billets d’entrée mais invite les participantes à faire elles-même un don.
(http://bx1.be/bruxelles-ville/erreur-de-communication-pour-le-muddy-angel-run-rien-ne-sera-reverse-a-la-lutte-contre-le-cancer-du-sein/)

Vu le prix complètement DÉLIRANT du ticket, je comprend pas que RIEN ne soit reversé aux bonnes œuvres. Honnêtement.
Effectivement, on ne peut pas leur reprocher de ne pas l’avoir mentionné sur leur site web : https://www.eventbrite.com/e/billets-muddy-angel-run-bruxelles-2017

POURQUOI: La plupart des Muddy Angels ne courent pas pour elles-même mais pour une amie ou une connaissance, qui se bat ou s’est battu contre le cancer du sein, afin d’apporter un soutien moral à l’autre et ouvrir la voie.

COMBIEN: Les tickets coûtent entre 29 et 59 EUR par personne. Pour chaque événement il y a un nombre de 300 tickets à un prix de 29€. En général, le prix du ticket augmente à la fin du mois. Il est donc préférable de réserver à l’avance pour profiter des meilleurs tarifs !
/!\ Il s’agit d’abord d’un événement sportif. Le prix du ticket permet l’organisation de la course dans les meilleures conditions. Il ne comprend PAS de donation. Cependant, tu peux choisir de faire un don entre 5 et 100 euros lors de ton inscription, en plus du prix du ticket. Nous allons transférer le montant du don directement à notre partenaire: « L’Association Le Cancer du sein, Parlons-en ! ».

MAIS WOUAW… Je trouve qu’ils ont vachement bien joué la carte de l’ambiguïté quand-même !!! D’autant que ce « détail » n’est pas rappelé sur les pages Facebook liées à l’évènement…

Sur cette question, sur la page de l’évènement, les community managers restent muets. Tous les commentaires négatifs sont systématiquement ignorés alors que pour la Sand Race (que certains avaient critiqué pour une mauvaise gestion des malaises dûs à la chaleur), les organisateurs ont pris soin de répondre au cas par cas.
Ça ne participe pas vraiment à calmer les tensions… Je trouve…

Et pour rajouter une cerise sur ce gâteau d’écœurement… 5,99€/pièce pour obtenir les photos de l’évènement ? Est ce qu’on est bien sérieux, là ?

Je me suis bien amusée parce que notre groupe était soudé, fun et solide mais honnêtement… J’ai du mal à retirer les points de qualité dans cette course…

En bref : Si votre groupe est bon, votre course sera à 90% réussie :p
Les 10% qui me restent… C’est cette désagréable impression que quelqu’un se fait de la thune sur le dos « d’une bonne cause »…
Je pense que certains devraient soit réviser leur COMM’, soit revoir leur éthique…

A lire également : http://marieclaire.be/fr/muddy-angel-run-courir-bonne-cause-vraiment/