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#Labyrinth

LABYRINTH, Oui… LABYRINTH !
Aujourd’hui, je vous parle de mon film culte.
Du film qui a bercé mon enfance. De celui qui a alimenté tous mes rêves de petite fille…
Labyrinth…

Synopsis : Sarah est une adolescente passionnée de contes de fées. Un soir, elle se trouve contrainte de garder son jeune demi-frère Toby. Tentant de calmer ses pleurs en lui racontant l’histoire de Jareth, roi des Kobolds, tombé amoureux d’une jeune fille humaine. Elle prononce alors une phrase fatidique qui emporte le bébé dans un monde imaginaire gouverné par … Jareth, le roi des Kobolds !
Elle devra donc le suivre dans cet univers fantastique peuplé de kobolds, fées et autres créatures fantastiques, pour empêcher que l’enfant devienne lui-même un kobold et surmonter – en moins de 13 heures – les épreuves du labyrinthe qui mène à Koboldville…
Entre confrontation et fascination, le jeu entre Jareth et Sarah commence !

 


Sarah… Une « Alice » moderne ?

Personnage terriblement attachant que Sarah, une jeune adolescente, qui s’est créée un monde féerique dont elle est la princesse. Passionnée de théâtre, elle ne cesse de répéter un monologue tiré de son livre rouge intitulé « Labyrinthe ».
Mais la réalité a bien moins d’attrait pour elle,  souvent obligée à garder son petit frère, Toby, pendant que son père sort avec sa belle-mère quand vient le soir.

Délaissée et seule face au bébé, mélangeant imaginaire et réalité, elle récite une incantation pour le faire disparaître de sa vie : « Si seulement les Kobolds pouvaient venir et t’emporter immédiatement »…
Commence alors la grande aventure de Sarah dans un univers imaginaire fantastique constitué d’un immense labyrinthe, au cœur duquel se trouve le château de Jareth. Elle a treize heures pour retrouver le bébé sinon il sera transformé en Kobold. Il s’agit en fait d’un univers décalé où bon nombre de créatures et de lieux connus sont présents, mais traités d’un genre nouveau : les fées mordent les gens, les gros monstres poilus et cornus sont peureux et l’Enfer est remplacé par les Bourbiers de l’Éternelle Puanteur !

Ce  « Labyrinthe » se veut différent, voire opposé aux contes de fées classiques : tout est sale, moche et vieux (Hoggle, guide de Sarah, est un parfait exemple)… MAIS pas vraiment négatif. Le ver avec l’écharpe rouge m’a longtemps servi d’ami imaginaire même si il est passablement repoussant, sir didymus ou Ludo deviennent les gentils compagnons de Sarah malgré leur aspect… Disons… Pas facile… Si je voulais faire le parallèle avec le pays des merveilles, je dirais que dans « le monde de Sarah, il n’y aurait que des divagations… »

Je suis petit, crasseux, j’ai trois touffes de cheveux bleus, des yeux jaunes-oranges, pas de dents mais je suis trop adorable <3


La trame manichéenne du conte de fées, auquel nous sommes habitués, est gardée : d’un côté, on a les Bons (Sarah et ses amis) et de l’autre, les Méchants (Jareth et ses serviteurs), même si … Il est difficile de dire que Jareth est réellement mauvais. Il est également difficile de situer quelques personnages comme le sage ou les gardiens de porte… Tout comme il est difficile d’attribuer un caractère précis à chacun, en comparaison aux contes de fées classiques : la belle princesse ne recherche pas vraiment son prince, il s’agirait même de l’inverse puisque Jareth cherche à s’attirer les faveurs de Sarah…

Je ne peux pas parler du film sans évoquer un peu plus la musique puisqu’elle a une place très importante sans être envahissante pour autant. On y reconnaît la patte de David Bowie (il en chante six, les autres ne constituant qu’un « fond musical »). Elles ont été écrites spécialement pour ce film par David Bowie lui-même et Trevor Jones (compositeur des BO : Le dernier des Mohicans, Excalibur, Cliffhanger, Dark City,…). Ma préférée est sans conteste celle de la scène du bal… Qui a d’ailleurs ouvert le bal le plus important de ma vie : c’était la chanson d’ouverture de mon mariage 🙂
Quand on aime…

 

Rêve ou réalité ?
Bien sûr, on évolue dans un univers féerique, mais… S’il y avait plus que ça ?
Assez subtilement, au tout de l’histoire, quand Sarah est « obligée » de garder Toby, c’est la RÉALITÉ qui a des allures de fantaisie ! La belle-mère de Sarah ne se plait-elle pas d’être « traitée comme ces horribles marâtres de contes de fées » ?
Rêve éveillé ou crise adolescente. Sarah va traverser toutes les sinueuses épreuves du labyrinthe et passer du stade de jeune fille accrochée à ses peluches et autres poupées pour – treize heures plus tard (le tout appuyé par maintes et maintes horloges évoquant le temps qui passe) – se retrouver dans la peau d’une jeune femme capable d’assumer des responsabilités (même si elle n’abandonne pas tout à fait sa part de « fantaisie » à la fin du film).

 » Donne-moi l’enfant !
Triomphant de dangers inouïs, ainsi que d’épreuves sans nombre,
De haute lutte j’ai frayé mon chemin jusqu’au château par delà Koboldville
Pour reprendre l’enfant que tu as volé
Car ma volonté a la force de la tienne et mon royaume est aussi grand.
Tu n’as nul pouvoir sur moi ! »

De plus, si on est bien attentif, TOUS les personnages du monde du labyrinthe se retrouve dans le monde réel : une peluche de didymus est posée sur l’étagère de Sarah, la robe et la musique du bal sont évoqué par la boîte à musique que Sarah garde sur sa commode, Ambrosius est un modèle réduit de Merlin (le chien de Sarah), la tirade de fin est la même que celle de son monologue, … 1001 petits détails savoureux à retrouver dans l’œuvre <3

 

Bref… Il y a deux ans… le 11 janvier 2016…
On apprenait le décès, la veille, d’une légende du Glam’ rock et de la musique en général…
David Bowie.
L’extra-terrestre, l’OVNI, ce mystère ambulant tirait sa révérence.
Le monde paraissait soudain moins extravagant, ses couleurs beaucoup moins vives…

 

A voir :

Labyrinth ! Évidemment… MAIS (il y a un « mais »)… Si vous n’arrivez pas à dégotter la version française de 1986, passez votre chemin et préférez la version originale ! La re-masterisation en français de 2000 est tout bonnement scandaleuse…

Dark Crystal… Un autre film de mon enfance (et on s’étonne que j’ai fini légèrement perturbée)

Velvet Goldmine : Véritable ode au glam’ rock, début des années 1970, ce filme retrace l’histoire de Brian Slade, pop star largement inspirée de David Bowie et son personnage de Ziggy Stardust. Le titre du film est d’ailleurs tiré d’une chanson éponyme de Bowie. Le film retrace le parcours d’une star du glam-rock, incarnée par Jonathan Rhys-Meyers, et de la révolution aussi bien musicale que sexuelle qu’il a voulu déclencher dans l’univers musical des années 1970. Dix ans après la disparition de Brian Slade à la suite d’un attentat, un journaliste ancien fan du chanteur (Christian Bale) est chargé de découvrir ce qu’il en reste. Son enquête est prétexte à de nombreux flashbacks, peuplés de figures réelles ou de fiction (Brian Molko, Bryan Ferry, Curt Wild, Iggy Pop).

 

A écouter :

La BO de Labyrinth. Avec un énorme coup de cœur nostalgique pour « As the world falls down » et « Within you » même si j’ai bercé mes petits avec « Magic dance » pendant qu’ils étaient poupons !

La BO de Velvet Goldmine ! Avec des coups de cœur particuliers pour : Placebo: « 20th Century Boy » (T. Rex cover), Shudder to Think: « Ballad of Maxwell Demon » (Based on David Bowie’s « All the Young Dudes » and Brian Eno’s band Maxwell Demon) ou The Venus in Furs (vocals by Jonathan Rhys Meyers): « Baby’s on Fire ».

 

A lire :

Wikia, http://labyrinth.wikia.com/wiki/Labyrinth_(film)?file=U.S_Main.jpg

Ciao, http://www.ciao.fr/Loisirs_et_Media/Science_Fiction_Fantastique_et_Horreur/Labyrinthe__Avis_520602

Le figaro, http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/01/11/97001-20160111FILWWW00040-david-bowie-est-mort.php

Le Gorafi, http://www.legorafi.fr/2016/01/11/espace-inquietudes-apres-la-perte-de-contact-avec-le-major-tom/

Pssssst… C’est l’occasion de relire celui-là aussi : https://encollowen.blog/2016/11/23/bowie/

Un commentaire sur « #Labyrinth »

  1. Tout à fait d’accord avec toi sur le remastering épouvantable qui ne conserve aucune réplique de l’original. à contourner soigneusement.

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