Quand s’arrête le challenge et quand commence l’auto-flagellation ?
A-t-on le droit d’être fière de ses résultats ?
Est-on légitime pour juger ses propres résultats ?
Autant de questions qui ont trottiné dans ma tête…
Mon attitude personnelle consiste à mettre en balance « mon idéal à atteindre » et les « efforts à fournir » pour arriver à cet objectif.
Je pourrais être plus sèche, oui,…
Mais j’ai pas envie de m’imposer une diète stricte, la frustration alimentaire qui l’accompagne et la fatigue qui en résulte.
Je ne fais pas de compétition.
Le corps que j’ai me plaît.
Je n’ai pas réellement d’intérêt à être plus sèche.
( Ce qui ne m’empêche pas DU TOUT d’admirer le boulot des personnes qui se lancent là dedans, entendons-nous bien ! )
Je peux sereinement dire que je suis contente de ma shape actuelle.
Ce n’est pas de l’arrogance.
Ce n’est pas un constat que je fais en me comparant avec d’autres fitgirls.
Ça ne veut pas dire nan plus que je vais stopper mes entraînements…
MAIS ça veut dire que j’ai trouvé le juste équilibre (MON équilibre) entre l’esthétique qui m’apporte toute la confiance en moi dont j’ai besoin ET un entraînement qui me permet de vivre la vie qui me plaît (en continuant à jouer avec mes petits bouts, à sortir avec mes potes et me taper une pizza de fou avec mon homme).
Je peux admirer le travail d’autres nanas sans pour autant vouloir arriver à ce résultat.
J’ai déjà donné plus dans l’effort et la diète. Ça a été une catastrophe.
Je suis imbuvable quand j’ai faim, je suis imbuvable quand je suis fatiguée, je suis imbuvable quand je n’ai pas le sentiment de profiter assez de mes amis et de ma famille et … au risque de me répéter : JE SUIS IMBUVABLE QUAND J’AI FAIM.
J’aime ce corps comme il est parce qu’il est parfait pour l’usage que j’en fais :
– Il me permet d’encaisser une journée de taf, ponctuée de sport, chahutée par mes enfants et parfois clôturée par mes cours du soir sans m’écrouler au milieu de la journée
– Il s’autorise des sorties conviviales entre amis, pizzas et verres de lambrusco !
– Il reste féminin à caresser
– Il court comme une gazelle et saute comme un cabri
– ll danse pas trop mal quand il est arrosé
– Il a pas peur des soirées « raclette » improvisées
– Il rend pas trop mal, enroulé dans un plaid, les dimanches de perdition
– …
BREF
Il faut AUSSI savoir profiter de son travail et je suis pleinement heureuse de pouvoir profiter de ce corps sain qui fonctionne parfaitement comme je le souhaite !
Ce n’est pas bon pour le moral d’être perpétuellement insatisfait…
« Si seulement je pouvais avoir les cuisses plus fines », « si seulement je pouvais avoir le ventre moins rond »,…
Un peu plus de temps et beaucoup plus de bienveillance aideront mieux que le stress de ne pas pouvoir y arriver 😉
Je n’ai pas d’autre conseil à vous donner que de trouver votre propre équilibre personnel …
Et quand le trouve-t-on, me direz-vous ?
Quand tu vas à la salle POUR LE PLAISIR ❤
Pas parce que tu le dois,
Pas pour te punir d’un excès de chocolat,
Pas parce que tu as peur d’avoir des petits bras…
Mais parce que tu en as envie !
Prenez soin de vous et soyez doux comme des bonbon ! 😘