Publié dans Quelques mots

#Placebo

Ce samedi 19 novembre, des amies fantastiques m’ont offert des places pour le concert 20 ans de Placebo, groupe phare de ma jeunesse, mon adolescence et de ma mélancolie de presque adulte.
Amis de la poésie…

A place For Us To Dream est plus qu’un simple greatest hits, puisqu’en plus de proposer des nouveautés plutôt sympas, il reprend l’essentiel de la discographie qu’on aime et innove même avec quelques grands tubes version 2.0.
Bref. Un album qui vaut le détour !
Même si je suis assez peu impartiale… J’avoue…
Je ne résiste ni au charme androgyne, ni à l’œil charbonneux de Brian Molko (surtout depuis que j’ai vu Velvet Goldmine et que je suis tombée amoureuse de sa B.O.).
PS : Si vous aimez la période GlamRock, le bon son et l’éternel David Bowie… Je vous conseille le film !

 

BREF

Direction le SportPaleis d’Anvers pour 2h de concert… Magiques !
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Je passe vite fait sur la première partie que je n’ai pas du tout aimée… Un rythme insipide, une chanteuse sans voix et une balance de sons qui laissait présager le pire (on a vite été rassurés, cependant).

Le groupe nous chauffe en douceur avec des images cuts de « Every you and every me » – quel excellent choix – avant d’enchainer CASH ET SEC sur Nancy Boy. Dès le début, tu sens que le concert va faire la part belle aux « vrais » fans de Placebo.

 

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S’en suit un mélange bien dosé de vieux tubes « fan service » avec un point culminant sur « Bitter End » ou « Infra red », par exemple, et de reprises bien balancées de chansons qu’on adore, « English Summer Rain » notamment.
La première partie fait la part belle à l’interprétation de Brian Molko, possédé par sa musique et ses paroles, ainsi qu’à l’énergie de dingue de Stefan Olsdal, le bassiste.

Et puis, il y a ce moment, super touchant, hommage à David Bowie pour qui vous connaissez ma passion et mon amour impérissable. Without You I’m Nothing. Qui va purement et simplement provoquer une ovation de presque 2 minutes. Un moment magnifique.

Mon moment de la soirée (rien qu’à moi) est probablement survenu quand les cordes se sont pincées sur « Special needs ». Doux et intense à la fois. Il fallait voir son sourire quand la musique montait vers d’autres cieux.

Ma seule mini frustration arrive quand Brian Molko entame « Protect me from that I want »… Dont je préfère la version française. Mais bon. Je prends sur moi !

 

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Vers 22h00, ensuite, Molko annonce la partie « fun » du concert. C’est samedi soir et il est temps de commencer la « party » ! C’est deuxième partie sera un pur moment de plaisir, de musique et de montages psychédéliques ! La salle est conquise, la salle est en transe, la salle DANSE ! Mention spéciale à « Special K » justement, qui est pourtant pas ma préférée sur papier…

On finit sur un double rappel super généreux et un bain de foule pour clôturer une magnifique soirée placée sous le signe de la bonne humeur et de la communion avec les fans.
Et quelle clôture ! « Running Up That Hill », repris de Kate Bush. Magique vous dis-je…

Protège-moi, protège-moi…

 

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