Samedi dernier, était un jour ensoleillé.
A la veille des 20km de Bruxelles, je profitais du soleil avant ce grand challenge !
Et puis un message m’a sorti de ma torpeur : « Hello cousine ! J’ai besoin de quelqu’un pour relire mon TFE et j’ai pensé à toi. Veux-tu bien le relire ? Je dois le faire relier lundi matin 😀 ».
Je l’ai un peu chambré, j’avoue : « C’est un peu en dernière minute mais je vais voir ce que je peux faire. La prochaine fois, il faudra que tu t’y prennes plus tôt… ».
Mais vous avez tous vu les infos aujourd’hui.
Certains l’ont même su avant moi.
Il n’y aura pas de prochaine fois.
Les mots me manquent pour exprimer toute la colère et, surtout, le chagrin que j’éprouve aujourd’hui.
C’était un travail brillant, ce TFE. Intelligent. Il pêchait un peu par sa naïveté mais démontrait plus que tout l’envie de bien faire et de prendre soin de ses futurs élèves.
C’est ainsi qu’il était. Prévenant, soucieux de chacun. Courageux
Tu aurais fait un excellent instituteur.
Je suis très amère ce soir parce que c’est véritablement un « bon garçon » qui s’en va.
Aimé de ses amis, aimé de sa famille, aimé de tous.
Je suis amère parce que c’est injuste.
Tu avais une vie à croquer, un diplôme à fêter et un métier à construire.
Je suis amère parce qu’on t’ait volé une vie…
Aujourd’hui, il a plu toute la journée.
Si j’étais fataliste, je dirais que même le ciel en pleurait…
Mais je suis là et je ne peux qu’espérer que le soleil brille là où tu es désormais.
On pensera fort à toi, on continuera à parler de toi, de tes exploits sportifs et de ton petit sourire en coin.
On sera là les uns pour les autres dans notre peine.
On se reverra <3