Six ans après le dernier Harry Potter, le réalisateur David Gates – à qui on doit déjà l’ordre du phénix, le prince de sang-mêlé et les reliques de la mort – revient avec un nouvel élément de l’univers étendu d’HP (oui… Une espèce de préquelle spin-off… En quelques sortes) : Les animaux fantastiques.
Dans le charme désuet des années 20, Gellert Grindelwald, un puissant mage noir bulgare, a disparu depuis deux ans. En tous cas, c’est ce qu’on apprend dans une intro fichtrement bien fichue faites de coupures de journaux magiques… Pourtant, la menace est toujours aussi pesante. Certains sorciers extrémistes pensent qu’il serait nécessaire de révéler l’existence des sorciers au monde moldu (ou Non-Maj’, chez nos amis US), afin d’affirmer leur domination « pour le plus grand bien ». De l’autre côté, une secte autoproclamée des « Fidèles de Salem » sévit à New York, traquant (plutôt mollement, je dois dire) les sorciers et sorcières pour les exterminer tous.
À New York, des événements étranges se produisent, provoquant la stupéfaction tant des fameux Non-Maj’ (que je vais continuer d’appeler moldus pour conserver ma santé mentale) que des sorciers. Le directeur du département de la Justice magique du MACUSA (Magical Congress of the USA – Congrès magique des États-Unis d’Amérique), Percival Graves, enquête personnellement sur ces événements décrits comme « une ombre avec des yeux qui ravage tout sur son passage ».
C’est dans ce contexte FORT PEU PROPICE que débarque Norbert Dragonneau ( VO : Newt Scamander), magizoologiste britannique, et ses créatures magiques planquées dans une valise qu’il a du emprunter à Mary Poppins.
Alors… Si je dois vous le résumer en un seul mot… MAGIQUE !
Mais comme c’est un peu court, je vous dirai également que ça sonne comme Harry Potter (la musique est fantastique), ça sent comme Harry Potter (l’univers est si bien respecté), ça émerveille comme Harry Potter (des effets spéciaux top qualité) et ça fait mouche comme Harry Potter (le casting est incroyable).
Et si je dois revenir sur le casting les amis…
Eddie Redmayne quoi ! L’acteur oscarisé (pour un biopic que je n’ai pas vu mais que je compte voir) qui m’a tant fait pleurer dans Danish girl… Pleurer dans Les Misérables… Pleurer dans My week with Marilyn… Et qui me fait baver d’envie devant ce maladroit Englishman in New York plus vrai que vrai.
Dan Fogler – inconnu au bataillon si ce n’est que j’ai entendu sa voix dans Kung-Fu panda -qui est juste excellent en sidekick rigolo sans jamais en faire des tonnes.
Colin Farrell que j’ai vraiment plaisir à revoir dans un film de qualité (pour une fois).
Ezra Miller dans un rôle weirdo qui me bouscule un petit peu parce que – du coup – je l’imagine assez mal dans la peau de Flash dans la future Justice league…
Par contre… Le casting féminin… Hé bien… Ne me transporte pas. Je trouve l’actrice principale (Katherine Waterston) « bien mais sans plus ». Pas vraiment mauvaise mais pas vraiment bonne non plus. De plus, son personnage est largement éclipsé par la présence de sa soeur Alison Sudo, pour le coup bien plus… Pétillant !
Ajoutez à ça quelques petites pépites disséminées ici et là pour les fans de la saga HP et vous obtiendrez un fabuleux film de fin d’année !
A lire et à voir :
La critique du fossoyeur de film, https://youtu.be/RhettlwggQQ
Wikipédia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Animaux_fantastiques_(film)
Madmoizelle, http://www.madmoizelle.com/animaux-fantastiques-critique-666067
Journal du geek, http://www.journaldugeek.com/2016/11/14/ce-quils-en-ont-pense-le-nouveau-film-les-animaux-fantastiques-enchante-les-critiques/