Publié dans Du sucre, des épices et plein de bonnes choses !

#Get Fit or Die Tryin’

Ça fait un petit moment maintenant que j’ai ce post au bout des doigts…
Si vous me suivez depuis un bon moment, déjà, vous savez que la cuisine est importante pour moi.
Je cuisine en solo, avec mes enfants, pour mes amis, pour ma famille, pour vous faire baver, pour tester, pour revisiter les classiques, pour innover,…
ET DONC OUI, de temps en temps… , je FOOD PORN !

Food porn : le « food porn » est un phénomène croissant qui désigne le fait, pour un « foodie » (amateur de bonne cuisine) de photographier sa nourriture puis de partager ses photos avec ses amis, fans et followers sur les réseaux sociaux.
A lire : http://www.restoconnection.fr/definition-food-porn-decryptage/

Et depuis quelques temps…
La colère monte…
« Ah ah ah… 5min. dans la bouche, 15 ans dans les fesses »
« Je veux pas connaître le nombre de calorie »
« Il va en falloir des séances de sport pour éponger tout ça »

WAIT WAIT WAIT
On a gardé les chèvres ensemble que tu te permets ce genre de remarque sur mes habitudes alimentaires ?

Il y a trois bonnes raisons de NE PAS se laisser aller à ce genre de remarque :

  • Scientifique : A moins de vérifier les portions que je mange et le sport que je fais pour dépenser les calories ingurgitées, cette remarque est complètement plate. Et oui, la colère me fait parler québécois, hostie de calice.
  • Culturelle : Ah ah ah… Non, je fais semblant de rire parce que c’est pas drôle. Et devine quoi ? C’est même pas la première fois que j’entends ce genre de remarque.
  • Pragmatique : Je m’en fous. Ce genre d’avis n’apporte rien, n’apprend rien, ne sert à rien, n’invite pas à une réflexion productive.
    Tu peux aller manger tes pâtes à l’eau sans pâtes et sans eau, mais ça rendra moins bien en photo…
    ET JE NE VIENDRAI MÊME PAS T’EN FAIRE LA REMARQUE !

 

La raison bonus (celle où je raconte ma vie)
Ben, tu sais, cher inconnu, cher anonyme, moi, j’ai pas toujours pu glisser mes fesses dans un jeans skinny.
J’ai pas toujours pu m’offrir les corsets que j’aime tant.
Je me contentais de baver devant, en me disant qu’elles avaient bien de la chance, ces nanas, d’être jolies, fines et bien dans leur peau.
A force de baver, je me suis vue dans mon miroir de salive et ça m’a fait un choc.
Alors un matin, comme ça, je me suis mis un coup de pied aux fesses et j’ai pris un abonnement à la salle de sport.
J’ai diminué les quantités de mes repas.
J’ai fait une croix sur les chips et le gras.

310470_10150422503829848_1321404_nC’était bien. Très bien.
Je perdais tranquillement mais sûrement.
Mais ça ne devait pas suffire. C’était peut-être même encore pire.
Quand les gens savent que tu fais de l’exercice, il s’attendent à ce que tu deviennes athlétique en deux semaines.
Ben non.
Le corps humain est ainsi fait.
Tu transformes pas un lamantin en sirène en deux semaines.
Malgré tout, tous ces gens bien pensant et tellement plus minces que moi devaient avoir raison.
Soit.

J’ai fait plus d’exercices.
J’ai mangé de la salade et de la soupe.
Je me suis traînée à la salle malgré les courbatures, la fatigue et la faim.
MAIS
Les résultats étaient là.
Les inconnus se retournaient sur mon passage, les mieux connus se répandaient en félicitations.
C’était super !
Mais pas encore assez…

J’ai fait ENCORE PLUS d’exercices.
Je n’ai pratiquement plus rien mangé.
Les repas sont devenus un calvaire. De savants calculs. Des pesées quotidiennes.
Trois fois, six fois, onze fois par jour.
Je me suis trainée à la salle. Je me suis traînée à la maison.
Je me suis endormie partout où je trouvais du calme.
J’ai pleuré de douleur quand mes articulations ont commencé à craquer.
J’ai pleuré de désespoir pour 100g de perdu « seulement ».
J’ai arrêté de voir des amis pour « manger un bout ».

11079665_10153865279354848_2037731440294053951_nAprès la naissance de mes petits, je suis passée de 82kg à 53,800Kg.
Et là…
Ça a commencé à jaser.
Trop maigre, trop fatiguée, trop lasse…
Jusqu’à ce jour où j’ai été trop fatiguée pour jouer avec mes bébés, où tout mon temps libre passait dans le sport et où mon mari était une ombre que je voyais le matin et le soir entre deux séances de torture.
Tout ça pour quoi?
Pour continuer à me trouver « obèse » et « grasse » sic même quand je voyais mes vêtements pendre sur ma peau.
Il y avait des jours où je ne reconnaissais pas mes traits dans le miroir, où je ne reconnaissais plus mes traits de caractère. Toujours épuisée. Toujours irritée.
Arrive le moment où il faut que cela s’arrête…

Alors, oui, j’ai levé le pied.
J’ai recommencé à manger.
Timidement, au début…
« Normalement », maintenant.
J’ai écarté de ma route les gens trop bien pensants ou trop inquiets de ma « santé ».
Je mange pour moi.
Comme je le veux et comme je le sens.
(Et comme tout le monde devrait avoir le droit de manger)

chatonMAIS
Sachez une chose…
Honnêtement, chaque remarque sur ce que je mange ou ne mange pas, c’est un coup de fourchette que vous me plantez dans le dos.
Parce que, quand manger est devenu un effort pour toi, le coup du « attention, tu vas grossir », c’est trois pas en arrière.
C’est une assiette vide.
C’est la nausée.
C’est la faim…
Il ne faut pas être dodue pour avoir des problèmes de nourriture.
Il ne faut pas être filiforme pour avoir des problèmes de nourriture.
TOUT LE MONDE peut être concerné.

Mange ce que tu veux, quand tu le veux…
Et si quelqu’un critique ton poids, mange-le aussi…

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Publié dans Du sucre, des épices et plein de bonnes choses !

#GetFit

La nutrition du sportif… Vaste question…
Beaucoup d’idées se télescopent, beaucoup d’articles se contredisent et ta maman n’est pas toujours de bons conseils (tu reprendras bien un peu de…)

DONC

La première règle. Si on ne devait en retenir qu’une seule, si elle devait nous servir de mantra ou d’épitaphe…
HYDRATEZ-VOUS !
Pour une belle peau, de beaux ongles, de beaux cheveux et votre survie… Buvez de l’eau !

La deuxième règle. Même si elle vous semble contradictoire avec une perte de poids.
NE SAUTEZ JAMAIS UN REPAS !
Voyez long terme. On vous l’a assez répété à la salle : le muscle pèse plus lourd que le gras. Rangez votre balance. Votre corps est une machine (hi hi hi hi, j’entends mon coach parler quand j’écris cette phrase), elle a besoin de carburant !

Principes de base :
L’alimentation du sportif ne diffère guère de celle de tout le monde. Elle doit être surtout mieux composée, ingérée au moment adéquat et en plus grande quantité, en veillant à recomposer les pertes en eau et en sels minéraux par la transpiration.

Les glucides sont le carburant de base des muscles et doivent être absorbés en quantité importante (pâtes, pommes de terre), de façon régulière pendant l’entraînement et quelques heures avant les compétitions (trois ou quatre heures avant). Il faut toujours préférer les sucres lents contenus dans les pâtes et féculents aux sucres rapides des pâtisseries et boissons sucrées.
Les protéines sont importantes pour le renouvellement de la croissance musculaire et l´apport de fer, de même que les lipides, qui apportent vitamines et corps gras nécessaires au bon fonctionnement de l´organisme.

Enfin les fruits et les légumes apportent vitamines et minéraux et par leur apport en eau et favorisent la réhydratation.

Les yaourts et autres produits laitiers, absorbés quotidiennement participent également de l’apport en protéines et en calcium, nécessaire à l’os et à la contraction musculaire.

 

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S’entrainer le matin…
Avant toutes choses… Un réveil musculaire s’impose ! La pratique d’un réveil musculaire consiste à faire une activité de très faible intensité, pendant une bonne vingtaine de minutes. Cela correspond à trottiner en course à pied, ou « mouliner » sur son vélo… L’objectif est de réveiller la « machinerie » du geste sportif, la commande nerveuse des muscles, l’adaptation cardiorespiratoire, assouplir les tendons et les muscles, dégourdir les articulations, pour ainsi mieux préparer l’organisme au futur entraînement de la journée.

Dans cette activité, la dépense énergétique est très légère, et ne justifie pas d’apport particulier. Seule l’hydratation doit être soignée, en buvant un grand verre d’eau avant de partir. La prise de boisson la veille est également déterminante, pour éviter de se réveiller déshydraté.

L’activité physique matinale peut s’intensifier pour devenir un réel entraînement sportif. Un petit déjeuner est recommandé, à condition qu’il soit léger, facilement assimilable, car le délai de digestion est court. La priorité sera une fois de plus de satisfaire une bonne hydratation. Un grand verre d’eau dès le lever peut s’accompagner ensuite d’un bol de lait avec céréales, de pain grillé avec confiture ou compote. L’eau reste la boisson idéale, car le thé, café, ou jus de fruits peuvent occasionner des troubles digestifs (éructation, régurgitation, brûlure gastrique). Il faut éviter les pâtes chocolatées, les viennoiseries ou brioches, le fromage, la charcuterie, dont la digestion plus lente peut causer des troubles gastriques secondaires pendant l’effort.

Mise en garde : S’entraîner à jeun !

Certains sportifs pratiquent des entraînements matinaux à jeun, généralement dans un souci de perte de poids (on en connaît tous, je pense). L’intérêt d’une telle pratique est fortement contesté :

La pratique d’une activité sportive à jeun brûle prioritairement les sucres et les acides gras circulant dans le sang, puis impose à l’organisme de puiser dans ses réserves de glycogène, de graisse, et de protéine. Le déficit énergétique place l’organisme en situation de « souffrance ».

L’intensité de l’effort sollicite d’autres sources d’énergie que les graisses corporelles. L’utilisation des protéines musculaires à des fins énergétiques conduit à des altérations des fibres contractiles, et fragilise le tissu musculaire. Ce risque est d’autant plus élevé qu’une séance trop matinale ne permet pas à l’organisme d’assurer un état d’hydratation correct. La déshydratation associée renforce le risque de blessure tendineuse et musculaire (tendinopathie, élongation, claquage).

La carence en énergie et en nutriment qui accompagne le jeûne altère l’adaptation à l’effort, et se manifeste par une fatigabilité, évoluant vers un réel surentraînement avec la répétition des séances. La baisse de la vigilance expose au risque de chute ou d’accident. L’apparition d’une sensation de faim ou de fringale accentue la pénibilité de l’effort qui perd toute connotation de plaisir.

EN BREF : déshydratation, blessures, risques de chutes, blessures, tête dans le coussin et, bien entendu, blessures ! L’entraînement à jeun augmente donc le risque de blessures musculaires, de chute ou d’accident, et expose à une baisse des performances, et au surentraînement.

 

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S’entrainer à midi…

De nombreux sportifs profitent de la coupure du déjeuner pour s’entraîner, n’hésitant pas à sacrifier le repas du midi, par manque de temps, et par impossibilité de se restaurer correctement. Quelle solution…

Que se passe-t-il si je m’entraîne sans manger ?
L’apport énergétique étant insuffisant, l’entraînement risque fort d’être peu efficace. Un grand nombre de contre performances repose sur cette erreur alimentaire. Bien sûr vous terminerez votre entraînement, mais sans entrain, sans énergie, avec la faim au ventre.

Quel intérêt de s’entraîner dans ces conditions ?
La sensation de fringale marque la carence énergétique.
Persister à ne pas s’alimenter conduit à mettre l’organisme dans une situation de souffrance et d’intolérance à l’effort : le muscle va donc chercher l’énergie nécessaire en puisant sur ses propres réserves, qui sont très limitées, ce qui risque de conduire à des lésions des fibres musculaires. D’où l’apparition de problèmes musculaires, de blessures et de mauvaise récupération. A l’extrême, le sportif risque un malaise hypoglycémique, avec perte de connaissance, pouvant être lourd de conséquence.

Préparer votre entrainement !

Prévoir une collation de 11H par exemple, composée d’un apport en sucre complexe (barres céréalières, gâteau de riz ou semoule, pain), d’un fruit (ou jus de fruit, compote), et pourquoi pas un produit laitier (yaourt, fromage blanc).

Après l’entraînement, il faudra prendre le temps de se restaurer, même rapidement avant de reprendre le travail posté de l’après midi. Gardez à l’esprit que sauter un repas n’a jamais fait maigrir, et conduit inévitablement à mettre l’organisme en état de souffrance, source de mauvaise récupération et d’intolérance à l’effort. La qualité de votre travail l’après midi s’en ressentira, votre irritabilité aussi !

Si vous n’êtes pas adepte du sandwich, il y a toujours la solution de la salade de féculents et de crudités, accompagnée d’une viande froide. Terminez votre repas par un produit laitier et un fruit ou compote, produits qui existent actuellement en portion individuelle facilement transportable. Déjeuner sur le pouce au boulot ne donne plus une mauvaise image, et commence même à être un facteur de mode dans certains milieux professionnels.

Que penser du sandwich ?
Le sandwich est trop souvent considéré à tort comme une erreur alimentaire. Pour le sportif n’ayant pas le temps ni la possibilité de se restaurer convenablement il reste un très bon produit, en fonction de la garniture que vous y mettez !

Le pain constitue une source de glucide, le jambon de protéine. Il faudra de préférence éviter les pains briochés (viennois), et privilégier les pains spéciaux (complets, céréales, son…). Les crudités sont sources de vitamines et de fibres. Ce n’est pas la quantité de beurre présente à l’intérieur qui va venir perturber la ration lipidique.

Pas le temps de manger = sandwich + produit laitier + fruit + eau.

 

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S’entraîner le soir…

Fatiguée… Pas envie de cuisiner… Pas faim… Envie d’aller au lit… Les raisons sont multiples pour négliger ou supprimer ce repas de récupération. L’essentiel étant de manger rapidement pour aller au lit !
Grossière erreur.

Qui dit « repas tardif » dit « être digeste », pour ne pas gêner le sommeil. Il doit donc être peu gras, et en quantité maîtrisée.
Oui. Personnellement, un repas trop gras avant d’aller dormir me fait le même effet qu’un épisode de Walking Dead.
Il doit répondre aux impératifs nutritionnels d’un repas de récupération, avec en particulier l’association d’un féculent (restauration énergétique) et d’une ration protéinée (récupération structurelle des fibres musculaires).

L’idéal est qu’il soit préparé à l’avance ou facile à réchauffer pour concurrencer Mario, le pizzaiolo du coin. En effet, après une pratique sportive tardive (soir), il faut éviter les tâches de préparation culinaire qui ne font qu’accentuer la fatigue. Ce temps de préparation retarde d’autant plus l’heure du repas et du coucher, ce qui compromet la récupération.

Un repas type salade froide peut être une bonne alternative pour éviter d’attendre la cuisson et de grignoter. Les repas associant féculents et viande (ou poisson) en un seul plat simplifient la préparation.

 

Composition type du repas
Une ration protéinée : viande, produit de la mer, œuf, jambon
Une ration de féculents : pâtes, riz, pomme de terre, semoule, blé, polenta… ou sous forme de potage (contenant des pommes de terre)
*Éviter les légumes secs pour les ballonnements abdominaux qu’ils occasionnent*
*Éviter les sauces grasses*
Une compote de fruits de préférence, plutôt qu’un fruit frais (éviter kiwi et agrumes)
Un produit laitier
Une tisane

 

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Erreurs fréquentes
Ne pas manger
. Et non, ce n’est JAMAIS une bonne idée. Comme le dirait et le répéterait si bien mon coach, le corps passe alors en mode survie et stockera le futur gras pour une autre période de disette. De plus, s’aliter après une séance d’entraînement sans repas préalable compromet la récupération, tant sur le plan énergétique (absence de glucides lents) que sur le plan structurel  des muscles (absence d’apport protéiné), et contribue à l’épuisement progressif des stocks en oligoéléments (absence de renouvellement des vitamines et minéraux perdus).

Ne pas manger de féculents : la récupération des stocks énergétiques serait alors insuffisante, et pourrait compromettre l’entraînement du lendemain. Et s’entrainer quand tu es crevé, ça augmente drastiquement les risques de blessures. Et ça peut potentiellement t’arrêter pendant des semaines… Des mois… Bouuuuuuh.

Manger trop : un repas trop consistant le soir est « lourd à digérer », et peut occasionner une pesanteur abdominale, gênant le sommeil et la récupération.

 

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Sources :
IRBMS (institut de recherche du bien-être, de la médecine et de la santé), http://www.irbms.com/sport/entrainement-repas/
Le petit déjeuner, http://www.irbms.com/petit-dejeuner-perdre-du-poids
Le sandwich, http://www.irbms.com/le-sandwich-est-il-un-vrai-repas
Des recettes ici ! http://www.irbms.com/aliments-et-recettes-pour-le-sport/
LeFigaro, http://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/nutrition-pratique/alimentation-sportif/quest-ce-que-cest
Wikibouffe, http://wikibouffe.iga.net/wiki/nutrition-sportive
NE CONSULTEZ PAS :
Wikipédia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Alimentation_du_sportif
PARCE QUEC’est du grand n’importe quoi !