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#NeptunusRun

Course appartenant à la « Spartacus series de la KBC »

Ma dernière course de l’année… <3

8,5 km (parcours réduit à cause de la tempête) et 20 obstacles environ incluant des passages dans la mer et une loooongue… Très loooongue course dans le sable.

1h30 de course avec des conditions climatique très TRÈS compliquée.

3101 inscrits, 2933 participants, 2802 finishers
(Hé ouais)

Je te raconte même pas la joie que ça a été de la finir celle-là…
Il fallait avoir vraiment le feu à l’intérieur de soi pour affronter le sable, les vagues et ce vent de fou !?
Des passages dans le sable terrible, des barbotages dans l’eau de mer complètement glaçants… BREF un truc de fou !

Le top du top :
– Une magnifique éclaircie sur la plage…
Les rayons de soleil qui caressent les vagues avec douceur pendant que, toi, tu te fais littéralement ravager la tronche par tous les petits grains de sable d’Ostende <3

– Le passage tant redouté du Cargo malgré ma peur panique du vide ! Main dans la main… Tranquille…

– Une Team de malades… De belles tranches de rire ! Certains ont vraiment commencé les hostilités avec la pire des courses :p

 

Les moins tops :
– Est ce que j’ai parlé de ce vent de ouf ?
Des pointes à 40km/h…
Impossible de courir tout droit, tellement il te poussait de coté…
Sur certain tronçon, tu avais même la joie et le privilège de courir sourde et aveugle
(avec un FLFLFLFLFLFLFLFLFFLFLFLFLFLFLFLFLFLF dans les oreilles et du sable dans les yeux)

– Et ce froid ?
Trempée jusqu’aux os, les extrémités insensibles : froid froid froid au cube.
Je suis sûre que même mon âme grelottait
-_-

– Le sable
J’ai défait ma tresse le soir en rentrant, j’ai créé une dune dans a salle de bain. UNE FUCKING DUNE.

Et malgré tout…
On réalise notre meilleur temps !
Tous ensemble !
Une vraie team !

La cerise sur un beau gâteau empli de crème et de défis
Mais ça…
Je vous en reparle un peu plus tard 😉


A lire
:

http://www.sport.be/running/fr/nieuws/article.html?Article_ID=818748

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#chokers

Petite boutique à l’honneur aujourd’hui !

https://www.eleassecret.com/

Éléa’s Secret a été crée afin de vous proposer des colliers ras de cou pas chers. Nos conceptions sont uniques et faites avec beaucoup de passion et de soin. En plus de tout cela nos conceptions ne sont vraiment pas chers. Chez nous l’Élégance n’a vraiment pas de prix

Qui es-tu en quelques mots ?
Je m appelle Eléa et j’ai 27 ans.
J’adore la mode et en particulier les bijoux.
J’ai eu un gros coup de cœur sur les ras de cou quand ils sont revenus très à la mode il y a maintenant un peu plus d’un an.
Du coup, j’ai eu très envie de créer mon propre site pour partager mes coups de cœur.

 

Quelle est ta pièce préférée ?
Mon collier préféré est le collier « shyne » mais, à vrai dire, je les adore tous 🙂

 

Comment vois-tu le futur de ta boutique?
J’espère pouvoir développer au fur et à mesure le site internet qui suivra toujours la tendance du moment.

 

Psssst… Pour les instagrammeurs (et les autres), si tu utilises le code ENCO sur ton panier @eleasecret …
Tu auras Même 10% sur ton dernier craquage ❤

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#Kawabounga!

Square Shop

Des Tshirts UNIQUES fait par des Geeks pour des Geeks (❤)

4 graphistes dont 2 illustrateurs basés à Besançon qui proposent des visuels uniques

Franchement… allez shopper les deadpools ou venom sur https://squareshop.fr/ … ils sont canons 💕💕💕

 

Le principe ?
SQUARESHOP, L’OUTSIDER DES SITES DE T-SHIRTS GEEKS !

Avis aux geeks de tous poils, venez découvrir Squareshop et ses t-shirts aux visuels 100% originaux et 100% pas déjà vus ailleurs pour mieux briller en société !
Squareshop vous propose des t-shirts de haute qualité aux visuels inédits pressés sur transferts MSO pour un rendu optimal, le tout entièrement produit localement en Franche-Comté.
Sur Squareshop découvrez plus de 20 visuels différents et des tailles pour toutes et tous (du S au 4XL) à petits prix !
N’attendez plus pour trouver votre style sur Squareshop !

Amoureux de la manette, adeptes du 7ème art, nerds hardcore ou simples geeks qui voulez vous habiller avec style : Squareshop vous ouvre ses portes !
Squareshop c’est une boutique en ligne de t-shirts geeks aux visuels totalement originaux créés par des passionnés pour des passionnés. Accroc aux écrans, affichez votre individualité et hissez hauts vos couleurs avec Squareshop ! Mais Squareshop ce n’est pas que des t-shirts, c’est aussi des sweats pour vous tenir chaud avec classe, ainsi que des goodies pour habiller votre intérieur avec goût ! Squareshop c’est le nouveau point de rendez vous des geeks qui ont du style !
4 visuels – un thème pour un mois … puis disparition des T-shirts et on recommence.

 

Un petit coup de pouce supplémentaire?

Il est le bienvenu sur https://fr.ulule.com/squareshop-tshirts/

Faites vivre la boutique 😉

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#LettersLoverDesign

Un peu de délicatesse dans ce monde de brutes !

Entrez dans l’univers de Kops.Oner !

 

 

Peux-tu te présenter en quelques phrases ?
J’ai 35 ans et je suis originaire de l’Ouest de la France, et installé a l’Est dorénavant. Je suis passionné par les voyages et ses rencontres, la nature et tout ce qui nous entoure au quotidien. La musique est aussi très importante pour moi. Surtout la musique Afro-Américaine des années 50 à nos jours. L’inspiration vient toujours en musique…

Qu’est ce qui t’a donné envie de te lancer là dedans ?
Tout a commencé très tôt avec les lettres car j’ai toujours aimé écrire.
Vers 15 ans, le monde du graffiti m’a tendu ses bras. C’est à ce moment que j’ai compris comment faire danser les lettres, et que j’ai vu le plaisir que ça leur provoquait ! J’essaye maintenant de mélanger le tout avec un fort esprit positif, et j’ai envie de le partager au maximum.
Comment vois-tu le futur de ta boutique ?
J’ai envie d’essayer pas mal de choses différentes. Certains projets sont en bonne voie, d’autres encore en pleine réflexion. Comme décliner l’offre sur des tee-shirts, ou même proposer des œuvres en téléchargement a imprimer soi-même.
Quel est ton produit phare ? Celui que tu préfères ?
J’ai un gros penchant pour le coeur « You are the Sunshine in my Heart ».
Il a une histoire, une signification personnelle, et c’est un modèle que je trouve abouti.
Si tu n’avais que 5 mots pour décrire ton univers ?
La chose la plus importante pour moi, c’est d’être positif. Sans ça, on se pose nous même des barrières. Avec un peu plus de cette envie tous les matins, beaucoup de problèmes trouvent une solution.

 

 

Retrouvez Kops.oner sur instagram

Et sur Etsy

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#ReebokLesMillsLive2017

Reebok LesMills Live 2017

De quoi on parle ?
De rien de moins de la Tomorrowland du fitness version cours collectifs (l’expression n’est pas de moi, mais elle me plaît).
L’occasion d’assister à toutes les nouvelles éditions des cours LesMills et même à certains filmings d’éditions prochaines mais aussi de profiter de la merveilleuse ville d’Amsterdam.

Ça… C’était sur le papier…

Après… Est ce que je m’attendais à vendre un rein pour faire la file sous la flotte à chaque cours un peu sympa à suivre… ?
Mmmmmmh…
Non.

Est ce que ça m’éclate de jouer des coudes pour avoir le bon matos et de devoir garder mon step comme un chien  surveille son nonosse ?
(Parce que oui… On a essayé de chourer mon step)
Toujours pas.

Est ce que j’ai pris un plaisir malsain et particulier à marcher sur mes voisins de gauche et droite en voulant JUSTE suivre mes chorés ?
Négatif.

Ça a pas été une folle éclate…

Après, je ne veux pas non plus cracher dans la soupe…
Je ne constitue pas le cœur de cible du programme.
Je ne suis surement pas assez « accro » au programme pour adhérer au concept et pas assez connaisseuse pour mouiller le maillot (Ou … Autre chose) à l’idée de faire mon cours avec un « Elite Trainer », mais…
C’était quand-même , très objectivement , organisé avec deux pieds gauches.

 

L’anecdote qui tue
Je suis en train de ranger TRANQUILLEMENT mes chaussures à crampons après mon cours de SPRINT quand un grand gars arrive vers moi en souriant, la démarche fière et pleine d’assurance…
Il me sourit… Je lui souris…
Il me tend la main… Ben… Je tape dedans…
(Oui, je suis quelqu’un d’assez sociable)
Il semble attendre un truc mais le seul truc auquel je pense, c’est que je dois bloquer son casier.
Une très longue minute de gênance et, tout d’un coup, un petit groupe déboule de nulle part, appareil photo au poing, pour poser à côté du dit personnage…
Oups…

En résumé

  • Un GRIT Plyo ULTRA INTENSE auquel on a eu le plaisir de retrouver notre coach. C’est bien, ça te met pas la pression, du tout … XD
  • Un filming de Sh’Bam qui est probablement un de mes meilleurs souvenirs de la journée même si j’étais tellement à la ramasse que je croise les doigts pour que personne ait filmé ça
  • Un sprint bien sympa qui me fait vraiment regretter qu’il n’y ait pas plus de possibilités de vélos près de chez moi
  • Un Pump… Au final, assez décevant, malgré la sympathie que m’a inspiré la seule nana de l’estrade… Avec des musiques qui ne décollent jamais vraiment …
  • Quelques belles rencontres
  • La meilleure pizza sicilienne du monde accompagnée de son lambrusco !
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#RaceAgainstNature

6ème course  de la KBC Spartacus Series, cette année… La Race Against Nature !

Encore une fois, un très joli cadre nous accueilli dimanche dernier avec au programme de la flotte, de la boue, de la flotte, de la boue, de la flotte, de la boue ET… un peu de sable.


10 km de course et pas moins de 34 obstacles ce qui l’a rendue un peu plus fun et un peu moins dur que la Battle Of Thor (un obstacle à dompter en moyenne tous les 300 mètres), cela a surtout été une préparation choc à la dernière course de la saison, la Neptunus Run.
Et quelle préparation !
A côté des obstacles, à côté de la course en elle-même, c’est surtout les conditions climatiques qu’il va falloir gérer ce 12 novembre prochain…
Un vent à geler les os et des conditions de course vraiment pas évidentes…
Oui…
Je pense qu’on va terminer ce challenge sur un plus gros challenge encore
:p

Top obstacle : Les tas de boue ! Juste jouissif ! Bon… Pas contre… Toute ma salle de bain sent l’humus…

Pas top obstacle : Mais pourquoi est ce qu’on doit toujours se taper un marais qui pue après s’être rincé dans le lac ???

Le bon point du jour : Les douches chaudes (et une organisation au top !). Pas que je me plaigne d’un petit coup de tuyau de temps en temps mais purée ! Ça te donne du réconfort <3

 

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#SemiMarathonNivelles

Je ne suis pas une runneuse.
Je NE cours PAS.
Je fais plein d’autres trucs pourtant : je sautille, je danse, je patine, je bondis, je galope, je trottine, je me balade, …
Mais courir, c’est pas pour moi.
Du coup, je serais bien en peine de vous expliquer pourquoi j’ai commencé la « Spartacus Serie » cette année.
Peut-être était-ce une manière détournée de glisser un orteil dans des baskets de running ? Un espèce de tremplin pour ce qui allait se jouer aujourd’hui ? L’univers a décidément un sens de l’humour particulier…

Je suis à mi-parcours de mon défi « Spartacus Hero » quand l’invitation tombe : « Et si on se faisait le marathon de Nivelles ? ». La première fois qu’on me le propose. Je ris. Je réponds même pas. Ce genre de truc, c’est pas pour moi.
J’ai des valises de souvenirs plus odieux les uns que les autres de mes cours d’athlétisme en secondaire. Je me revois encore traîner mes 5kg excédentaires autours du parc de la Dodaine et priant tous les dieux de mon Panthéon intérieur pour que ça s’arrête… Il y a quelques années, je courais même pas après le bus… Ne plaisantons pas.
Et pourtant, l’idée fait son chemin.
Mes amis s’inscrivent les uns après les autres.
Ma brownie me convint par son enthousiasme même si c’est un autre ami qui récolte le « oui » final… Je me précipite sur mon ordinateur pour réserver mon dossard parce que je sais que si je m’engage là-dedans, maintenant et tout de suite, je ne pourrai plus reculer.

La « préparation »

Je vous le dis tout de suite… La préparation du run (Bon, pour être honnête, ça se résume à 5 sorties avec les copines une fois qu’on a réalisé avec horreur que le semi serait dans 2 mois) est un ENFER.
Je suis systématiquement le cul entre deux chaises entre l’envie de rattraper mes copines qui doivent partager de l’ADN avec les gazelles, éviter la crise cardiaque, garder la mobilité de mes jambes, lutter contre la hooooooonte (hé oui, la hooooonte) d’être en fin de peloton et de tout laisser tomber en shootant dans un caillou.
Je n’avais plus pleuré de rage ainsi depuis que ma mère avait refusé de m’acheter le château des polly pockets « deluxe », j’avais 10 ans… Je ne voudrais pas que l’échec soit une option…
Je suscite un peu d’incompréhension. Je le sens. Je fais du sport entre 8 et 15h par semaine. Pourquoi je m’inquiète ? Ça devrait être facile, non ? Hé ben non. C’est alors que survint l’illumination.

« Zone de confort », c’est le terme générique employé par tout coach qui se respecte pour empêcher que tu t’enfuies de son cours avant la fin. C’est le mot magique qui fait que, même à-demi noyé dans ta propre sueur, tu trouveras toujours un peu d’énergie cachée pour finir ton entrainement. Je pensais savoir ce que c’était. Je me trompais.
Il n’était plus question de sortir de cette zone en trottinant pour en faire le tour du jardin. Non. Il était question de DÉFONCER LA PORTE A COUP DE TALON POUR SE CASSER SANS REGARDER EN ARRIÈRE.
C’est l’idée qui m’a fait retourner courir.
En quelques séances à peine, mon souffle s’améliore.
J’arrête de suivre la cadence effrénée (ou tout simplement pas en accord avec ma course) de mes copines.
J’ACCEPTE le fait de courir moins vite…
Je trouve ma foulée.
C’est déjà un petit rayon de soleil !
Je n’aime pas l’idée d’être en arrière mais c’est avec des hourras qu’elles m’accueillent. Ça pose un gros sparadrap sur mon petit cœur malmené. Si je viens pour le challenge… Ce sont elles qui me font rester…

 

« Le jour J »

Je n’ai pas dormi, je suis stressée niveau « veille d’examen », j’ai la crève comme si j’avais vécu dans une cabane en journal depuis une semaine et j’ai absolument pas faim… Mais je suis décidée. Peut-être pas à briller mais… à le terminer !
Je me maquille (pour la confiance), je me fais deux couettes (pour que les petits me repèrent à l’arrivée) et je m’attache mes oreilles de chat (… Euh… Bah… Pour le fun). Je m’attaque à mon bowlcake préparé avec amour et me dirige comme un robot jusqu’à la ligne d’arrivée. Si je réfléchis de trop, je pourrais être tentée de faire demi-tour.
Je rejoins mon groupe dans lequel chacun a son rôle à jouer. Certains sont mes « modèles », d’autres me donnent la force, il y en a un que j’aurais aimé avoir comme père, l’autre qui me fait sourire dès que je l’entends rire… Même de loin… Et, à côté de ceux qui courront avec moi, il y a ceux qui sont dans mon cœur et qui pensent à moi en ce moment-même.
« Un pied devant l’autre. Sans t’arrêter. »
Cela va devenir mon mantra.

Je me fixe 2h30 de course parce que … Il faut bien se fixer un objectif. Puis, je me place derrière le dernier ballon d’allure.
Thunderstruck d’ACDC retentit et, c’est la magie de la musique, ça m’apaise presque immédiatement.
Je m’élance mollement avec ma compagne de course (la foule est super dense) et j’entame ma course avec un bel enthousiasme. Il fait beau. Il fait bon. L’ambiance est super chouette. Je me sens plus malade et ça me semble bien plus facile que notre première reconnaissance. Cet instant de grâce va durer 8km.
8 km, c’est – selon ma fragile expérience – la distance que je peux parcourir sans m’essouffler et sans ressentir de douleurs particulières. Après cela, c’est toujours pareil, du bas du dos jusqu’aux chevilles, ça commence à pincer.
C’est moche parce que c’est exactement le laps de temps qu’il va me falloir pour arriver à cette première réelle côte.
Et je vais me GALÉRER pendant 2km après cette côte pour récupérer « une foulée confortable ».

Je vois ma copine s’envoler avec une pointe de soulagement parce que son allure devenait trop rapide pour et me fait rattraper par des amis qui sont « déjà » sur la fin de leur 12km. Ça parle de frites et de pizzas. De douches. On en est à l’évocation de plaids tous chauds quand on voit la bifurcation entre les coureurs 12km et 21km.
GROS MOMENT DE DOUTE.
Qu’est ce que tu fais là ?
Pourquoi tu t’infliges ça ?
12km, c’est déjà le max de ce que tu ais jamais fait… Comment peux-tu seulement espérer en faire le double ?
Tu as vu trop gros… Tu vas te planter… Limite la casse…
Mais je prends quand-même le chemin des 21km. Pourquoi ? Ça tient en une nouvelle question qui répond pourtant à toutes les interrogations précédentes :  » Qu’est ce qui t’a poussé à venir ici ? « .
Et dans ma tête, elle résonne avec l’exacte voix et l’exacte intonation du coach qui, inlassablement, nous la répète, chaque semaine qui passe depuis les presque-deux-ans que j’ai passé au Basic. Mais c’est la première fois que j’ai envie d’y répondre. La première fois que je comprends l’intention derrière.

Je suis ici parce que je PEUX le faire

Je suis ici parce que j’ai décidé de bouger mes fesses de mon canapé pour faire quelque chose de plus grand, de plus fort, de plus intense que ce que je peux simplement subir.
Je suis ici pour aller plus loin que je ne pensais jamais aller.
Je suis ici parce qu’il y a encore quelques années, je ne pouvais pas monter ma rue pour aller prendre le bus sans être essoufflée.
Je suis ici parce que j’ai une bataille à gagner.
Elle ne se déroule pas ici, contre mes copines. Elle ne se gagnera pas tout à l’heure, sur le podium, pour quelqu’un en particulier.
C’est une bataille de tous les jours, de chaque instant pour être la personne que je VEUX être plutôt que de jouer le rôle qu’on m’a imposé.
Je suis ici parce que je VEUX être la meilleure version de moi-même.
C’est une bataille contre soi. Repousser la limite des possibles. Faire de l’impossible un possible.
Alors NON. Je ne me « contenterai » pas de sauver les meubles.
Je ne me « contenterai » même pas de me trainer jusqu’à la ligne d’arrivée.
Je me suis pas bouger jusqu’ici et infliger tout ce stress pour être médiocre.
Je veux briller !

Ça va être un deuxième instant de grâce du 13ème au 18ème kilomètre.
La sensation « d’avaler la route », je ne trouve rien de mieux approprié.
J’ai perdu ma copine mais je sais que je la retrouverai bientôt. J’ai dépassé mon ballon. On pourra même fêter ça.
Je puise mon énergie ailleurs.
Chaque sourire, chaque encouragement, chaque bouteille d’eau, chaque coup de djembé me donne le sourire. Je fanfaronne un peu pour taper dans les mains tendues des petits bouts qui longent la route. L’un d’eux se retourne vers sa maman comme si j’étais une athlète pro.
Je souris mais les ennuis pointent de nouveau leur nez. C’est la dernière grosse côté et chacune de mes jambes semble peser 10kg. J’ai perdu la sensibilité de mon pied gauche, ce qui doit me faire courir comme un poulet sans tête et j’ai les épaules crispées comme si j’avais été clouée au pilori.

Au 19ème km, je prends une poignée de raisin et… C’est le drame. Ma mâchoire semble peiner à fonctionner et le goût sucré du fruit me donne la nausée. Je les rends à leur créateur dès le premier bosquet devant l’air inquiet des personnes autour de moi… Je souris pour ne pas les inquiéter même si, au fond de moi, j’ai vaguement peur que tout mon petit corps ne commence à me lâcher. Tant pis. Mon enthousiasme me portera pour les deux derniers kilomètres.

Le dernier kilomètre
Le dernier est le plus pénible. Certains des autres coureurs n’ont plus que l’énergie du désespoir.
Je tape sur l’épaule d’un « superman », je souris à une nana qui s’accroche à son compagnon (enfin… Je l’espère).
Ça devient très dur.
J’ai peur de me retrouver toute seule à l’arrivée et… Je suis sortie de mes rêveries par un « allez maman ».
Je vois mes trois hommes accoudés à la barrière. Le soleil leur fait cligner les yeux mais ils les gardent ouverts pour être sûrs de m’apercevoir… Je tapote mon dossard pour rappeler à mon Amour que je porte fièrement la date de notre mariage sur le cœur (1812) et que je l’ai portée jusqu’au bout.
Je remets mon plus beau sourire.
J’entends (et ce… Bien avant de la voir) notre plus fidèle supporter qui a fait le déplacement pour nous…
Je retrouve mon cocon et, alors que je ne pensais plus avoir un gramme d’énergie, en passant la ligne d’arrivée, je lève les bras …

Je viens de courir mon premier semi-marathon

 

 

 

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#CFStrongAndSexy

Et voilà…
Mon programme Strong and Sexy touche à sa fin…
12 semaines de sueur, de « Hiiiiiiiiiii », de « Haaaaaaaaan » et de bonnes surprises (ou de surprises qui font mal… C’est selon !)

 

Mais reprenons par le commencement
Pourquoi avoir choisi d’essayer ce programme ?

Pour le challenge, et c’est déjà un but en soi…
Mais aussi pour le message que le programme véhicule : « Strong and Sexy »
Ça ne m’intéressait pas d’être filiforme, de rentrer dans des jeans skinny et de manger de la salade trois fois par jour : non.
J’avais besoin de quelque chose de neuf… En adéquation avec mon âge, mon style de vie et mes objectifs.
Je suis une nana et j’aime la fonte.
J’aime tester mes limites.
Je n’ai pas envie de ressembler à une éternelle ado ou à une princesse de Disney…
Forte, indépendante, musclée … Sans ressembler à tonton le camionneur.
CQFD

Les petits plus

  • Un programme varié : circuit training, split, TABATA, HIIIT, full body,… Toutes les 2 semaines, on est mangé à une nouvelle sauce et – au sein d’une même séance – on utilise tout (swiss ball, haltères, machines,…) et tout (triceps, abdos, fessiers,…)
  • Des petits conseils alimentaires : adeptes de la poudre OU PAS, il y en a pour tous les goûts
  • Une communauté super sympa : pour les adeptes d’insta comme moi… C’est non négligeable !
  • Un programme adaptable : les poids qu’on veut, le jour que l’on veut… Idéal pour les mamans débordés :p
  • Un programme BIENVEILLANT ! Et c’est peut-être le plus important… Pas du culpabilisation mais une gestion saine de son alimentation et de ses entrainements…
  • La part belle au cardio AUSSI : bah oui… C’est pas parce qu’on fait de la muscu qu’on doit négliger son petit coeur

 

Et pour quels résultats ?

Plus qu’encourageants !

+3cm d’épaules, +2cm de tour de poitrine et -1cm de cuisses et de taille à mi-parcours…

Et finalement :

 

 

A lire :

Site officiel : http://www.davidcosta.fr/la-musculation-au-feminin-strong-is-the-new-sexy/

Truc de nana, interview : http://www.trucsdenana.com/articles/david-costa-strong-is-the-new-sexy/

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#BattleOfThor

Course appartenant à la « Spartacus series de la KBC »

12 km et 25 obstacles environ incluant un énorme et monstrueux terril, un toboggan aquatique, du trail, des obstacles en hauteur, des infrastructures complexes, …

2h40 de course avec un dénivelé complètement atroce

3121 inscrits… Et 2613 finishers
(Ouais… Ça calme)

Superbe souvenir sportif et moment entre amis

Pour une fois… Le temps était clément !
Ni trop froid… Ni trop chaud…

 

Le top du top

  • Les « angels falls »… Après avoir pataugé dans la bouillasse et la vase… Un bon gros coup d’eau sur la tronche était le bienvenu
  • J’ai bien aimé glisser comme une otarie sur le water-ramping… Un peu moins faire arroser les yeux… J’avoue
  • Je commence à avoir le truc pour descendre la rampe de pompier (oh yé)

Les moins tops

  • Le ramping en pente sur une côte du terril sous les barbelés… Cet intitulé parle de lui-même
  • 8 essais pour monter le demi bol : 2 brulures, 6 bleus et une balafre plus tard, j’arrive enfin à m’agripper à un cuissot.
  • CET HORRIBLE MARAIS QUI PUE. T’aime déjà pas mettre ta tête dans de l’eau propre que tu connais pas alors là… Pourquoi ? MAIS POURQUOI ???

 

BREF ! Une superbe après-midi entre potes !

Et… EEEEEEET … La première course que je fais avec mon homme <3