Ce matin, comme tous les matins, je passe sur le compte de @fit_positive_et_happy
pour avoir ma petite dose de motivation quotidienne…
Et je tombe sur un post qui fait complètement écho à mon humeur du moment.
» Vous êtes ce que vous vous répétez constamment »
En fait, j’ai repensé à quelque chose qui me semble révélateur : quand tu as des enfants (enfin si tu as accouché dans les années 2000 en tous cas 🤣), on t’encourage à être bienveillante.
À leur parler de manière positive.
À ne pas les stigmatiser.
À les tirer vers le haut tout simplement… mais PERSONNE ne conseille jamais d’appliquer ces conseils à soi-même.
Ton conjoint, tes petits bouts, tes collègues, tes amis… Mais toi… Toi… Tu as l’obligation d’être parfaite.
La maman qui cuisine, l’épouse toujours partante pour le 5-7 caliente, la sportive accomplie, la working girl toujours à l’heure…
Pourquoi est ce que la bienveillance, ça serait si important pour traiter les autres et, au final, oubliable quand on pense à soi ?
J’ai grandi avec l’idée que j’étais différente.
Pas le « différente » hors du commun mais le « différente » bizarre, « que je ne ressemblais à personne », que je ne ferai jamais rien de « normal » de ma vie et qu’au final, ça me retirait toute valeur
Ça m’a mis des années pour être ok avec ça.
Pour trouver du positif là-dedans.
Pour reprendre le rennes de ma propre perception en mains.
De me détacher du regard des autres et écouter un peu mieux mon ressenti.
» Tu es jolie. Tu es intelligente. Tu es importante. »
C’est un mantra qui doit résonner dans nos têtes.
Une faveur que l’on se doit à nous-mêmes.
Ça semble si évident de faire l’effort pour les autres…
Pourquoi, alors, est ce si difficile de s’accorder cette même bienveillance à soi-même ?