» Tu écoutes, tu regardes, mais rien ne t’intéresse.
Tu es derrière un mur.
Tu ne touches pas notre temps.
Ton passé t’a suivie dans le conscient et le subconscient de ta mémoire.
Tu ne penses qu’à t’y replonger, à le retrouver, à le revivre.
Le présent pour toi, c’est lui. «
[…]
» Tu me comprends, tu avais compris, peut-être pas tous les mots, mais assez de mots pour savoir combien, combien je t’aimais.
« Je t’aime », « l’amour », amour, ces mots n’ont pas de sens dans votre langue, mais tu les avais compris, tu savais ce qu’ils voulaient dire, ce que je voulais te dire, et s’ils ne t’avaient pas apporté l’oubli et la paix ils t’avaient donné, apporté, posé sur toi assez de chaleur pour te permettre de pleurer. »
Barjavel – La nuit des temps
Païkan et Elea
Pour toujours et jamais